• Affiche du film "Yes Man"

    Ce film a été précédé d’une campagne marketing un peu originale, avec des tracts apposés en ville et invitant les passants à dire « oui », et à se rendre sur le site « yes-yes-yes.fr » pour en savoir plus. J’avais été intrigué par les prospectus, mais pas assez pour avoir envie d’aller sur le site (je suis pas un pigeon, moi, oh !).

    En découvrant ensuite le pot aux roses et en voyant l’affiche du film, j’avais été encore davantage déçu : je ne suis pas franchement un fan de Jim Carrey (le seul film dans lequel il a joué que j’ai aimé étant The Truman Show, pas exactement typique des films de l’acteur (je n’ai pas vu Eternal Sunshine of the Spotless Mind, pour ceux qui se posent <st1:personname productid="la question. Je" w:st="on">la question. Je</st1:personname> ne suis pas sûr que j’aimerais pour autant, mais de toutes façons ça n’est pas non plus un film qui mise beaucoup sur les caractéristiques spécifiques du jeu de Carrey (les grimaces, quoi)).

    Le titre du film reprend par ailleurs celui d’un groupe d’activistes marrants un peu connu et que j’aime assez, les Yes Men, et le film n’avait l’air d’avoir aucun rapport avec eux, tout en se servant (j’extrapole peut-être un poil, là ! ^_^) de la modeste notoriété du groupe pour booster la sienne.

    Bref, rien de tout ça ne m’avait donné l’envie de lire quoi que ce soit sur le film, dont je ne savais pas même de quoi il parlait, et il serait normalement sorti de ma mémoire aussi rapidement que des salles (sans doute plus vite, en fait).

    <o:p> </o:p>

    Mais c’était compter sans les circonstances particulières de ce dimanche 25 janvier, où nous avions prévu avec Marion d’aller voir… Slumdog Millionaire (avec un seul 'n', notez). Comme nous ne nous étions pas suffisamment pressés, à 17h55 nous étions encore chez nous –ce qui aurait pu passer si la séance avait bien commencé à 17h50 comme Marion croyait l’avoir lu, et non à 17h40 comme il était en fait marqué dans le programme. C’était râpé, donc, et nous avions le choix entre deux options : attendre la prochaine séance en prenant le risque d’avoir la flemme de nous remettre en mode ‘actif’, et de finalement ne pas bouger de la maison ; ou nous rabattre sur un autre film, mais dans ce cas l’heure qu’il était ne nous laissait guère de choix… ce fut donc Yes Man, qui avait deux ‘T’ dans Télérama, quand même… (ça a été littéralement l’argument invoqué par Marion pour me donner envie de voir le film durant la minute de réflexion que nous nous sommes accordés avant de sortir :p )

    <o:p> </o:p>

    L’histoire est celle de Clark, un Michel typique, qui ne décroche pas son téléphone quand on l’appelle, et rejette systématiquement toutes les propositions qui lui sont faites, quelles qu’elles soient : enfermé dans une attitude négative, il se cloître chez lui et se contente d’une vie triste, passive et coupée des autres. Pendant cette partie du film, on sourit franchement peu malgré la grosse caricature.

    Puis, Clark se rend à une sorte de grande cérémonie mystico-païenne pour le développement personnel, où tous les présents sont de gros « ouisseurs », qui voient le monde avec un œil candide et exalté. Clark accepte de passer un marché avec le grand prêtre de la cérémonie, et s’interdit alors l’utilisation du « Non », assuré que l’ouverture à toutes les opportunités qui se présenteront à lui lui apportera une vie meilleure.

    Le reste du film voit donc Clark embrasser d’abord avec frilosité puis avec bonheur toutes les occasions qui s’offrent à lui, redevenir quelqu’un de positif, ouvert et joyeux, ce qui lui permet de regagner l’amitié de ses proches, des opportunités d’évolution dans son travail, l’amour… avant que son optimisme forcené ne finisse par lui jouer des tours.

    Clark apprend toutefois sur la fin de son aventure que tout ça n’a rien de magique et qu’il suffit d’être ouvert (aux autres, à l’imprévu…) pour ne pas passer à côté de sa vie.

    <o:p> </o:p>

    La morale finale, même si elle peut paraître simpliste, me parle et me plaît, et voir ce film m’a fait passer un moment agréable ; au-delà des gags (souvent réussis), du jeu des acteurs (sympathiques et attachants, avec une mention spéciale pour Zooey Deschanel, que son rôle d'anticonformiste et sa voix de gorge rendent très charmante malgré une plastique passe-partout), j’en suis ressorti avec un bon moral du fait de l’optimisme-même du film.

    J’ai quand même trouvé la fin décevante, la morale de l’histoire étant assénée de façon lourde et pas appropriée à mon sens (ce n’est pas un excès d’optimisme qui tourne mal qui permet à Clark de comprendre qu’il faut savoir rester raisonnable, mais la conclusion d’une nouvelle série de catastrophes qui lui arrivent après qu’il ait dit « Non » (séquence qui suggère qu’il y a effectivement quelque chose de surnaturel derrière tout ça) qui fait que le gourou du groupe vient lui annoncer textuellement que son « pacte » n’avait pour but que d’être un déclencheur pour le tirer de son enfermement ; conclusion qui contredit complètement les scènes de « grand-messe » du groupe des « ouiistes », qui sont clairement ridiculisés par leur candeur excessive virant à la stupidité).

    Enfin, donc, à part pour le début et la fin, un film sympa et léger, à voir quand on a besoin d’un coup de boost au moral. Un film de crise, quoi !  

    Note: les musiques du film ont été écrites par Eels; un bon point supplémentaire pour rendre ce film sympathique et dissimuler un peu son étiquette de blockbuster ;)


    votre commentaire
  • Affiche du film "Louise-Michel"

    <o:p></o:p>

    Bon, l’anarchie n’est vraiment pas ma came, mais une citation telle que celle-ci, qui apparaît en conclusion du film « Louise-Michel » de Gustave Kervern et Benoît Delépine, donne tout de même une idée de l’esprit dans lequel celui-ci a pu être conçu : sans fard ni concession, brutal, mais avec un certain humour halluciné/ hallucinant.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Bien qu’empruntant son titre, comme cette citation, au personnage historique que fut Louise Michel, héroïne de la Commune de Paris, le film n’est toutefois en aucune façon un document historique bien qu’il puisse constituer une sorte de constat désinvolte mais révolté de la situation sociale à laquelle nous contraint le capitalisme globalisé. L’histoire est celle d’une usine picarde de la société « Nin-nin », dont la fermeture est décidée et actée à l’insu des ouvrières que les dirigeants auront exploité jusqu’au dernier jour, les machines de production étant délocalisées dans la nuit sans même qu’elles en soient informées, et à peine indemnisées.<o:p></o:p>

    Avec leurs 200 € par tête pour solde de tout compte, et sous l’impulsion de l’une d’elles, Louise (Yolande Moreau), les ouvrières décident de mettre leur modeste pécule en commun pour réaliser un projet collectif… qui sera de faire buter le patron !<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    C’est Louise, qui a fait de la prison, qui se chargera de trouver l’exécuteur, et qui fera ainsi la connaissance de Michel (Bouli Lanners), agent de sécurité indépendant… et foncièrement incompétent. Incapable de mener à bien les tâches qui lui sont confiées, Michel cherche des malades en fin de vie pour assumer le boulot à sa place, ce qui lui réussit plus ou moins bien.<o:p></o:p>

    Il parviendra néanmoins étonnamment à avoir la peau du patron de l’usine picarde ; mais les ouvrières se rendent alors compte que leur victime n’était pas le décideur de cette délocalisation, et qu’il y a quelqu’un au-dessus de lui, qui doit lui aussi payer. Voici donc les deux « héros » de l’histoire partis sur les routes pour aller trouver à Bruxelles (capitale de l’Union Européenne), puis à Jersey (paradis fiscal), les vrais responsables de l’injustice sociale, qui semblent insaisissables.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’intrigue n’est pas franchement conçue pour distiller un quelconque suspense, bien qu’elle soit intéressante autant du point de vue scénaristique que de celui de la métaphore sociale –en ce sens, il n’est pas légitime à mon avis de taxer ce film de simple fil conducteur entre une série de sketches. Kervern et Delépine sont par ailleurs (un peu) connus des cinéphiles (je précise que je ne me considère pas du tout comme tel) pour leurs deux précédents films, Aalstra et Avida, films au ton très personnel, lent, décalé et poétique, qu’on retrouve parfois dans Louise-Michel. Mais au-delà de la satire ou du « film d’auteur », Louise-Michel est quand même surtout une comédie noire et anar, dans la droite ligne du « Groland » de Canal+, dont Delépine et Kervern sont également coauteurs.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Se succèdent ainsi une série de scènes invraisemblables voire absurdes, souvent cruelles pour tous les personnages… et même parfois sordides. <o:p></o:p>

    C’est là l’un des premiers défaut du film : il y a vraiment énormément de gags dans le film, bien davantage que dans pas mal de comédies récentes ; mais le cadre des scènes est parfois si glaçant d’hyperréalisme cru et cynique, qu’on se surprend souvent à se demander si on doit vraiment rire de ce qu’on voit (exemple : Louise attrape des pigeons avec un piège à souris… le décalage de la situation prête à sourire, mais quand on réalise qu’elle tient là son repas du soir dans son appartement glauque… ça fige un peu). L’atrocité ordinaire revendiquée par les auteurs de Groland sape aussi la dimension potentiellement jouissive des situations : Michel fait ainsi appel à sa cousine atteinte d’un cancer terminal pour supprimer le petit patron picard… c’est du dixième degré pince-sans-rire et on rigole ; quand elle flingue effectivement le patron au milieu des petits-fours d’une réception BCBG, on pourrait être heureux pour les personnages, qui ont obtenu qui leur vengeance, qui leur victoire inespérée… mais lorsque la cousine retourne l’arme contre elle après avoir fait sa besogne, c’est juste sinistre –même si plus réaliste que la scène que ce geste conclut. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pas mal de tue-l’humour donc, dans le film, mais ce qui le plombe vraiment, c’est sa lenteur. J’ai évoqué plus haut les films « poétiques » précédents de Kervern et Delépine, et cette lenteur est donc clairement la patte des deux auteurs. Mais bon, là où la bande annonce du film est un enchaînement de gags successifs qui donne furieusement envie de voir le film, et là où on sait que l’équipe de Groland sait parfaitement manier le rythme dans ses sketches courts sur Canal, le film, lui, étire les scènes pour installer le mythique « climat du nord », ce qui en dilue considérablement la force comique. En gros, entre deux gags, l’ambiance est tellement retombée qu’on ne fait –au mieux- que sourire au deuxième gag alors que si les deux s’étaient enchaînés à un rythme plus approprié, la bonne humeur inspirée par le premier aurait renforcé l’impact du deuxième et ainsi de suite.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Dommage, donc, car au final on ressort du film pas vraiment touché par la dimension « jouissive » du délire anar proposé par les auteurs, pas vraiment retourné par l’humour pourtant bien présent tout au long du film, et pas vraiment remué non plus par la dimension politique de la satire. <o:p></o:p>

    A re-monter sans doute, pour en faire un best-of qui sera sans doute bien marrant mais plus décousu… et sans doute moins un film qu’un groland-bis. Bref, dans un cas comme dans l’autre, le résultat est décevant malgré d’évidentes qualités.  


    votre commentaire

  • CHAPITRE 3 : La première compo

     

    Mon premier groupe n’avait jamais tenté (ou peut-être n’avait simplement jamais eu l’occasion, n’ayant jamais pu avoir de base suffisamment stable pour pouvoir se lancer sur quoi que ce soit de plus aventureux que de simples reprises) de créer ses propres compositions.

    Dès mon adoption dans « G1 » en revanche, Lionel me fit écouter une compo sur laquelle le groupe (en fait, lui essentiellement puisqu’il avait tout écrit pour chacun des instruments) avait planché jusque là ; la version qu’il m’avait transmise, qui portait alors le nom « Ange de mes nuits », était composée sur le logiciel Guitar Pro avec des sons qui ne lui rendaient franchement pas justice (en gros, c’était un instrumental avec un son de Bontempi) et me firent même me demander, à la première écoute et ne sachant pas alors qu’il s’agissait d’une compo : « Qu’est-ce que c’est que cette merde ? »

    <o:p> </o:p>

    La première fois que j’ai pu l’entendre jouée par Lionel avec une vraie guitare, ça a été un réel soulagement !

    <o:p>Lionel, lors de l'enregistrement studio du morceau </o:p>

    Il m’a fallu alors me poser le délicat choix de la langue pour écrire les paroles… Préférer le français qui me permettrait de mieux jouer des mots et de dire des choses peut-être plus profondes ? La prudence me fit plutôt opter pour l’anglais, qui me permet de raconter ce que je veux sans que notre public (et notamment mon premier public : le groupe) y prête trop d’attention.

     

    Je choisis de donner une teinte plus sombre au morceau (préalablement intitulé, donc, « Ange de mes nuits »), souhaitant retrouver le ton de cet album dont l’atmosphère me semble le modèle de ce que je pourrais vouloir chanter : Garbage, le premier album de Garbage (l’un des 5 meilleurs albums du monde), à la fois hargneux et sombre.

    Plusieurs autres influences m’ont imprégnées pour cette première chanson : il y a une référence rapide à Disintegration de Cure (dont la version live qui figure sur le EP "Entreat" -et que j'utilise ici en lien- est bien meilleure que l'original, soi-dit en passant); Scheer, pour le titre de la chanson ("Wish You Were Dead"); Deftones dont j’écoutais beaucoup à ce moment-là le « Mini-Maggit (Back to school) » [attention le lien renvoie vers une reprise du morceau original, je n'ai pas trouvé de lien vers l'original, dont on apprend sur la page Wikipedia dédiée que le morceau est renié par le groupe, qui ne l'aurait composé que pour démontrer à sa maison de disque qu'il était facile de sortir un single à succès; je le trouve très bien ce morceau, moi!] et dont je voulais reprendre l’esprit de la scansion sur les couplets pour insuffler une certaine énergie au chant ; Rob Dougan ("Left Me For Dead") pour la hargne du refrain ; …et ‘Torn’ de Natalie Imbruglia (authentique !) pour la vision globale de la scène. 

    <o:p> </o:p>

    Le morceau n’étant pas particulièrement facile à jouer, il nous fallut un peu de temps pour le maîtriser, et il fut longtemps notre seule compo, premier morceau que nous pûmes avoir le plaisir d’enregistrer en studio (dans une version sans doute un peu trop aseptisée, réalisée par Hervé, qui validait avec ce projet sa formation d’ingénieur du son) et la fierté de fixer sur CD  puis de publier sur notre page Myspace.

    <o:p> </o:p>

    Pochette du "single", réalisée par Stéphane B.
    Assez complexe dans sa construction, je trouve honnêtement le morceau plutôt mâture pour une première compo ; je n’ai pas encore trouvé de raison d’en rougir non plus pour ce qui concerne la partie chantée, que ce soit au niveau du texte ou au niveau de la technique de chant (c’est d’ailleurs sans doute notre compo la plus délicate à chanter pour moi). 

    <o:p> </o:p>

    Le nouveau mix n’est pas encore disponible mais ne devrait plus tarder ; il figurera sans doute en bonne place sur notre page Myspace (sur laquelle vous pouvez en attendant entendre la version "studio" précédente, un peu trop soft à notre goût), je posterai un commentaire en suivi de ce billet pour avertir mes nombreux lecteurs de sa disponibilité.

     

    WISH YOU WERE DEAD<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Hey darling can’t be sure <o:p></o:p>

    Don’t know if I live anymore <o:p></o:p>

    Bent down by your rule <o:p></o:p>

    Just been sent back to school <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Well I know for sure <o:p></o:p>

    You left me for dead <o:p></o:p>

    Lying on the floor <o:p></o:p>

    With a wound to my head <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    And I know for sure <o:p></o:p>

    You left me ashore <o:p></o:p>

    Just like you said <o:p></o:p>

    And I know <o:p></o:p>

    I know <o:p></o:p>

    I know <o:p></o:p>

    I know <o:p></o:p>

    You left me for dead. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Hey honey when we said <o:p></o:p>

    “Remember how it always ends” <o:p></o:p>

    Guess I’d come to believe <o:p></o:p>

    That this rule could be cheated <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    But I know for sure <o:p></o:p>

    You left me for dead <o:p></o:p>

    Lying on the floor <o:p></o:p>

    With a wound to my head <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    And I know for sure <o:p></o:p>

    You left me ashore <o:p></o:p>

    Just like you said <o:p></o:p>

    And I know <o:p></o:p>

    I know <o:p></o:p>

    I know <o:p></o:p>

    I know <o:p></o:p>

    You left me for dead. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Lying on the floor <o:p></o:p>

    No sound but my breath <o:p></o:p>

    You left me sore <o:p></o:p>

    My skin turned to shreds <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    I know for sure <o:p></o:p>

    You left me for dead <o:p></o:p>

    Lying on the floor <o:p></o:p>

    With a wound to my head <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    And I know for sure <o:p></o:p>

    You left me ashore <o:p></o:p>

    Much like you said <o:p></o:p>

    And I know <o:p></o:p>

    I know <o:p></o:p>

    I know <o:p></o:p>

    I know <o:p></o:p>

    You left me for dead <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    I wish you were now <o:p></o:p>

    I wish you were now <o:p></o:p>

    I wish you were dead <o:p></o:p>

    I wish, I hope, I pray, I choke <o:p></o:p>

    I want you dead <o:p></o:p>

    Dead <o:p></o:p>

    Dead <o:p></o:p>

    Dead.<o:p></o:p>

     

     


    2 commentaires
  • Chapitre 2 : renaissance d’un groupe

    Durant la saison 2004-2005, la qualité de notre jeu était donc allée en diminuant, du fait de la réduction du temps consacré à chaque groupe. G1 perdit de ce fait coup sur coup deux de ses membres, notre très bon bassiste mais dont les goûts musicaux ne correspondaient plus à ce que nous jouions, et le guitariste rythmique qui avait des soucis avec le rythme.

    Il nous fallut complètement repenser l’organisation du groupe. Arnaud quitta donc la batterie pour la basse, et nous fîmes appel à un nouveau Stéphane, l’un des collègues d’Arnaud, pour reprendre les baguettes à la batterie.

    L’association fonctionna bien très rapidement, Stéphane n’ayant pas besoin de travailler (ahem) pour jouer nos morceaux et nous permettant très rapidement de nous remettre de notre changement de formation. Il nous manquait toutefois vraiment un guitariste supplémentaire pour pouvoir jouer les morceaux que nous voulions ajouter à notre playlist (considérablement remaniée avec les changements de membres) : nous nous mîmes donc en quête d’un nouveau guitariste et cela prit quelques temps*, avant que nous ne trouvions notre nouveau complice en la personne de Stephen, qui assura de façon magistrale jusqu’à notre concert de juin 2005 à Wavecom, s’investissant à fond dans le groupe pour apprendre nos morceaux et hisser son jeu au niveau des autres instrumentistes (il débutait à peine).

    Malheureusement (ou heureusement, dans la mesure où cela profita en définitive au groupe), Stephen dut ensuite préparer son mariage et n’accorda rapidement plus du tout au groupe l’importance requise, nous contraignant à nous séparer de lui.

     

     

     

     

     

     

     

    Ce fut Alexandre, un nouveau collègue d’Arnaud (qui ne manque pas de ressources quand il s’agit de trouver de nouveaux musicos !), qui fit alors son apparition, travaillant à son tour d’arrache-pied pour nous rejoindre.

    <o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    <o:p>Alexandre P.</o:p>

    Le nom « GOne » a été utilisé pour la première fois à l’occasion de notre concert de juin 2005 (sur suggestion d’Arnaud** – le nom venant de l’appellation technique qu’il avait donnée au groupe jusque là : « G1 », « G- One »=> « GOne »). Mais c’est avec l’arrivée d’Alexandre pendant la saison 2005-2006, ponctuée par un chouette concert au Palais Bar où nous avions partagé la scène avec les Tonic Toons, que je pense que « Gone » s’est réellement posé dans ce qui devrait devenir sa forme définitive (autant qu’un groupe de rock peut avoir une forme « définitive », naturellement).

    <o:p> </o:p>

    *il y eut même un épisode assez étrange : nous avions trouvé un guitariste qui convenait tout à fait, sympa et du bon niveau pour jouer avec nous, avec qui nous avons d’ailleurs enregistré une partie de nos premiers enregistrements « semi-pro » en studio, qui ont meublé notre page MySpace durant ses premiers mois. Puis André –puisque tel était son prénom- n’a soudainement plus donné aucun signe de vie, ne répondait plus aux e-mails ni aux coups de fil, rien… On n’a jamais su ce qui s’était passé, mais la simple envie de ne pas donner suite ne semble pas être une hypothèse très vraisemblable compte tenu de la relation telle qu’elle était à ce moment-là…

     

    **Une contestation m'a été faite par Stéphane B., qui a le souvenir qu'il avait proposé ce nom avant Arnaud... de (mauvaise) mémoire, il me semble pourtant bien que c'était Arnaud qui avait fait cette proposition le premier à l'occasion d'un concert, et que Stéphane et moi avions été tous les deux plus emballés par la proposition que les autres membres du groupe (Aranud inclus, qui avait décidé de plutôt le laisser tomber une fois le concert passé). Stéphane avait préparé la pochette du "single" Wish you were dead enregistré en studio et avait collé le "Gone" dans un coin... et le lobbying a fini par faire son oeuvre, le nom a fini par être adopté définitivement. Je crois me rappeller d'ailleurs en creusant dans ces souvenirs, que je crois que c'est moi qui ai commencé à incliner le 'O' sur une playlist que j'avais préparée pour un concert, pour rappeler l'origine du nom ("G-One", donc), et que Stéphane avait trouvé ça chouette aussi, et que c'était pour ça qu'on l'avait gardé... Comme quoi ça sert d'écrire tout ça pour ce souvenir de ce genre de petits détails inutiles mais qui font plaisir quand ils ressurgissent ^_^

     

     

    Aujourd'hui, GOne est (par ordre d'apparition dans le groupe):

    Lionel V. : Guitare et choeurs, composition

    Arnaud L. : Guitare et basse

    Stéphane V.: Chant et paroles

    Stéphane B. : Batterie

    Alexandre P. : Basse et guitare, et depuis peu, composition

    Gone, le groupe


    votre commentaire

  • A l’occasion de l’impression prochaine de notre premier EP 8 titres (avec des enregistrements propres et bien mixés, dont les meilleurs seront également accessibles sur notre page MySpace), j’ai décidé de rédiger quelques notes rétrospectives sur mon groupe de rock, GOne, histoire de planter quelques jalons avant que tout le sel des événements de ces premières années soit happé dans le vortex de la célébrité qui, immanquablement, nous avalera tous
    <o:p>(et accessoirement, pour que la rubrique "GOne", créée à l'ouverture de ce blog, ne soit plus la seule rubrique avec zéro posts...).</o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pour me simplifier le récit des événements plus que par égocentrisme, je vais poser la première pierre de la fondation de GOne à mon arrivée dans le groupe, bien qu’un récit différent pourrait plutôt placer la naissance du groupe à la première formation rassemblée par Lionel, au jour où Arnaud nous proposa le nom de GOne, ou à une quelconque autre étape importante de notre évolution.

    <o:p> </o:p>

    Arnaud L.Chapitre 1 : La fin de « Get2 »

    Je jouais donc à l’époque (en 2004) dans mon premier groupe de reprises, celui que j’avais fondé avec mon pote Cyril alors que j’étais encore à la fac, commençant avec une guitare et une basse (non, pas même de batterie), et qui avait patiemment évolué tout en restant de façon permanente un vaste chaos (perdant régulièrement l’un de ses membres, ce qui nous obligeait pendant un temps à jouer en nombre réduit, puis à faire du recrutement jusqu’à trouver le bon remplacement, qui devait réapprendre tout notre répertoire, etc. et nous privait de réelle progression).

    <o:p> </o:p>

    Arnaud, qui jouait de la guitare dans ce groupe, jouait également de la batterie dans un autre groupe de reprises, et leur chanteur venait de jeter l’éponge : espérant pouvoir jouer pour la Fête de la Musique, ils avaient besoin d’un remplacement rapidement.

    Flatté qu’ils aient pensé à moi et content de pouvoir tenter d’assurer le chant seul (dans mon premier groupe, j’avais assuré du début à la fin -avec quelques intermittences tout de même- simultanément la basse et le chant), j’avais accepté ce bout d’essai et appris leur répertoire en un temps record pour pouvoir effectivement jouer cette représentation unique.

    <o:p> </o:p>

    Tout s’étant parfaitement déroulé –et dans la mesure où je préférais leur répertoire au nôtre- j’acceptais avec plaisir lorsqu’ils me proposèrent de continuer la route avec eux.

    Nous mîmes en place pour la saison 2004-2005 une alternance entre les dates de répétition des deux groupes, que par simplicité et pour reprendre la terminologie utilisée par Arnaud, lui et moi désignâmes désormais des titres « G1 » le nouveau groupe, et « G2 » l’ancien.

    <o:p> </o:p>

    Cette saison fut assez calamiteuse pour G2, d’une part parce que la qualité de notre jeu se réduisit encore lorsque nous choisîmes de ne plus répéter qu’une semaine sur deux, et d’autre part parce que nous avions décidé de tenter d’introduire un nouvel instrument dans notre équipe pour tester, et que cela ne fut franchement pas concluant (sans que la qualité du jeu de notre clavier aie à être remise en cause à un niveau quelconque, au contraire).

    Prenant de moins en moins de plaisir à jouer avec ce groupe et jugeant qu’il devenait nécessaire de faire un choix entre les deux formations pour espérer jouer correctement dans l’une ou l’autre, Arnaud et moi proposâmes de mettre un terme à l’aventure « G2 »… ce qui semblât ne pas poser de problème à Tomoko (qui jouait à l’époque également dans un groupe assez cool et qui marche plutôt bien, Temple Town), Martin (le clavier, qui travaillait déjà dans la musique et n’avait pas réellement le temps de travailler nos morceaux). Seul Stéphane, notre guitariste principal, ne semble pas avoir poursuivi dans la musique après la séparation du groupe. Get 2, en concert Place de la Contrescarpe en 2004


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires