• est un photographe américain. Son site est ici, un site amateur avec pas mal de ses photos de mode et de pub ici .

    David LaChapelle

    Une exposition rassemblant supposément près de 200 de ses œuvres se tient actuellement (du 6 février au 31 mai 2009 à la Monnaie de Paris. Celle-ci propose de retrouver les photos de l'artiste tirées pour la plupart en grand (voire très grand) format, classées par séries.

    On attaque fort dès l'entrée avec deux photographies qui mêlent l'iconographie traditionnelle catholique avec la mythologie et le mode de vie contemporain : d'une part le célèbre Heaven to Hell, Pieta avec une Marie incarnée par Courtney Love
    Heaven to Hell

     qui tient dans ses bras la dépouille d'un modèle qui personnifie à la fois le Christ et Kurt Cobain, et dont les bras sont percés de trous d'aiguille de seringue. Juste en face, une tête de Jésus noir sur fond rouge sang,
    Jesus Noir
    sur laquelle a été ajoutée (apparemment récemment) une main en relief (comprendre : elle n'appartient pas à la photo originale, mais a été imprimée à part, et découpée puis installée légèrement en premier plan pour donner une 3e dimension fictive à l'image comme dans les livres « pop-up ») qui tient un téléphone portable (grand classique de l'œuvre de Lachapelle).

    La salle suivante reprend le principe du pseudo-relief à deux sous (bien laid mais génialement originâââââââââl), avec des œuvres condamnant le consumérisme occidental : d'un côté des compressions inintéressantes de voitures de luxe (à la Cesar mais en carton). De l'autre côté un diorama peuplé de jeunes gens et jeunes femmes bien faits et peu vêtus (voire nus), reprenant les codes des scènes classiques en peinture occidentale de dénonciation de la décadence (richesses, animaux en pleine fornication, poses lascives...) mais avec une esthétique typique de l'occident contemporain (joaillerie de luxe, lunettes de soleil, téléphone portable...). Suivent plusieurs photos du même acabit (sans relief toutefois), entremêlant les canons de l'art pictural classique et ceux de la photo de magazine.
     
    Celles-ci m'ont intéressé en ce sens qu'elles mettent en perspective la perception que nous avons aujourd'hui des œuvres classiques, des scènes de débauche qui nous paraissent parfaitement acceptables mais qui étaient perçues bien différemment à leur époque (telle La Mort de Sardanapale, de Delacroix, par exemple).


    La Mort de Sardanapale, de Delacroix, les innombrables nus qui peuplent les peintures classiques et qui nous semblent naturels et innocents parce qu'ils ne sont pour nous qu'une image et ont perdu leur dimension charnelle. Au-delà du questionnement sur la perception des œuvres classiques, c'était aussi pour moi une interrogation sur ma perception de ces œuvres-ci, comme celles de la série Déluge, qui figent des personnages contemporains dans des postures et avec des attributs qui leur donnent un aspect peu crédible, voire ridicule. Or ici encore, ce qui me frappe dans ces œuvres et me fait les déprécier, me semble parfaitement normal dans des œuvres classiques : cela me fait réévaluer les photos de LaCchapelle, que j'ai peut-être un peu trop rapidement condamné pour leur mauvais goût et leur côté putassier.

    La salle suivante me renforce d'ailleurs dans cette nouvelle appréciation de l'auteur, avec la série des Awakened, dont les modèles sont plongés en apesanteur dans une eau pas complètement claire, donc une poursuite intéressante du thème de la catastrophe (les corps évoquent ceux de noyés victimes d'une inondation ou d'une crue subite) avec une esthétique cette fois plus sobre (les couleurs sont moins clinquantes que dans les autres séries).

    La salle suivante présente la série Recollections, des montages réalisés par LaChapelle à partir de photos familiales anodines de l'Amérique profonde dans lesquelles il insère des éléments incongrus : drapeaux, armes à feu, personnages raides défoncés. Rigolo dans l'esprit, mais plastiquement moche.

    Et on passe ensuite à des séries de photos à la frontière entre aspiration artistique et simple image de mode, glamour et souvent trash, avec quelques réussites mais globalement beaucoup de mauvais goût, de clinquant, et une fascination pénible pour le star system et le cul (toutes les photos que je poste ici sont parmi celles que j'estime réussies, donc pour les photos trash plus typiques de son travail, cherchez plutôt sur Google Images).

    Cameron Diaz
    Alice
    David LaChapelle est assurément un photographe talentueux. Plusieurs de ses œuvres, même celles que je trouve laides, témoignent de son sens de la composition, de sa maîtrise de la technique photographique, de la lumière, des couleurs (toujours incroyablement vives). Il y a dans certaines de ses démarches des aspects intellectuellement ou esthétiquement intéressants (ou simplement amusants, ce qui n'est déjà pas si mal), et j'étais ressorti de l'expo avec un avis mitigé mais quand même plutôt positif. Mais en préparant ce billet et en recherchant des images pour l'illustrer, je me suis aperçu que la production globale de Lachapelle était beaucoup plus orientée vers ces photos glamour et kitsch, hyper racoleuses (en gros : du cul, des célébrités, et des couleurs tape-à-l'œil). Combiné avec l'absence de message -voire pire : le gros prétexte clairement fallacieux de la condamnation de la guerre,

    du consumérisme
    Hou, méchant Coca-Cola!
    ou de la décadence alors qu'il en adopte en vérité totalement les codes- ce constat me fait retrouver mon a priori initial concernant l'artiste : c'est d'un mauvais goût  branchouille total, une flatterie de tout ce que c'est supposé condamner et qui mérite pourtant effectivement d'être condamné, et c'est donc une grosse escroquerie intellectuelle sans intérêt.

    En temps normal, quand je sors d'une expo en ayant trouvé 10 œuvres intéressantes je m'estime relativement satisfait, mais là, la pénibilité de l'ensemble de l'œuvre me fait déprécier des pièces que j'aurais trouvé individuellement réussies.

    Par ailleurs, tous les textes relatifs à l'expo évoquent la présentation de près de 200 photos, il y en a en réalité bien moins (80, d'après certaines sources sur Internet : je ne me suis pas amusé à compter, mais clairement, on voit qu'il n'y en a pas 200), parce que Lachapelle a décidé après le vernissage d'en retirer un certain nombre. Le problème, c'est que les cartons explicatifs présents dans les salles n'ont pas été révisés, si bien qu'on se retrouve régulièrement à lire des textes qui parlent d'œuvres... qu'on ne verra pas. Ne pas avoir pris le soin de refaire 1 carton (1 feuille blanche A4, hein...) par salle, soit en gros 10 cartons au total pour éviter ce genre de plantage, c'est un signe de la considération des organisateurs et sans doute de l'artiste pour le public, dont ils doivent supposer qu'il n'est pas exactement venu pour lire du blabla, mais bien pour se rincer l'oeil. Hou !


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  • Personnellement, je la trouve terrible...
    La ballon a la fin me fait delirer, enjoy!
    Pub Cadbury
    PS: j'arrive pas a inserer la video direct, desole!

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  •  28 novembre :<o:p></o:p>

    Rien de spécial à signaler, tout le monde est en stress car ça fait deux jours maintenant que l’aéroport est bloqué. On espère que la situation va s’arranger, on est censé prendre notre avion le soir même. Sur le trajet, après maints coups de téléphone à notre compagnie aérienne, on nous annonce gaiement qu’il n’y a pas de vol, cette fois-ci c’est officiel, pas d’alternative, il faudra attendre…

    De retour à notre premier hôtel on se dépêche de prendre une chambre car on ne sait pas quelle est la situation et il y a peu d’espoir qu’on puisse être évacué, la situation étant au point mort. On décide avec les membres du groupe de manger ensemble et de ne pas se prendre la tête. On se rend donc à Koh San Rd, renommée pour les voyageurs qui s’y hébergent contre peu d’argent. Après quelques heures à flâner dans le coin, on retourne à l’hôtel pour regarder les infos qui nous apprennent… qu’il ne s’est toujours rien passé, malgré la rumeur d’un coup d’état. La situation s’assombrit car on ne sait pas combien de temps on va rester coincer là. Seule l’arrivée de la police prévue le lendemain (ça fait quand même trois jours que l’aéroport est bloqué) nous donne un mince espoir. Et c’est là le problème, l’espoir.

    29 novembre :<o:p></o:p>

    Petit rituel du matin : news + petit déjeuner (c’est un buffet donc je m’éclate littéralement le bide) = RAS. On décide de recontacter la compagnie aérienne qui nous avait annoncée la veille que l’alternative était de nous rendre à Kuala Lumpur en Malaisie par nos propres moyens mais refuse de nous assurer un vol ; on va pas se taper 1600km pour se faire envoyer chier à l’aéroport. On ne sait pas combien de temps on risquerait d’être coincé en Malaisie à attendre un autre vol, surtout que la situation pourrait se décanter à Bangkok ; une impasse. De plus, l’agence de voyage qui se trouve en face de l’hôtel nous annonce que pour se rendre à Kuala Lumpur, on doit prendre le train puis le bateau et le trajet dure en gros 48 heures… les web sites sont aussi assez flous et ne donnent pas beaucoup d’espoir. On suit donc les conseils des ambassades qui recommandent de rester en Thaïlande le temps que la situation se débloque. On décide donc de faire contre mauvaise fortune bon cœur et c’est un peu à contrecœur qu’on décide de faire les touristes à Bangkok, direction le palais royal ainsi que Wat Pho.

    Pour le palais royal, la muraille est absolument immense, près de 2km de long sur chaque cote. A l’intérieur du palais, il y a plusieurs subdivisions que nous visitons quasiment toutes. Mon impression générale est vraiment étrange : même si ces bâtiments sont relativement anciens ( environ 1750), on dénote une forte variation de l’art Khmer. Tout est richement décoré et incrusté de pierres précieuses ainsi que d’or, et en parfait état de conservation. Il y a beaucoup de monde et notamment une grande majorité de Thaïlandais.


    On errera par la suite sur le reste du site, admirant l’architecture. Et après une courte pause on remet la fin de la visite à plus tard (on part du principe qu’on risque de rester bloque longtemps)… car le billet d’entrée est valide 7 jours.

    A noter : ne croire personne ! Avant de rentrer dans le palais, deux personnes avec des vestes du Grand Palais et des badges nous affirment que les lieux sont fermés aux étrangers entre midi et 14 heures, puisque les Thaïlandais viennent y prier à ces heures. Il en est de meme pour deux autres sites que nous voulons visiter. Très professionnels, ils nous ont sortis une carte nous indiquant des lieux avec leurs horaires d’ouverture et leur prix ; à la place du palais il nous propose un petit cicruit qui a l’air bien sympa. Il nous sort alors que les monuments sont loins les uns des autres et qu’il faut prendre le Tuk-Tuk… Là on commence à sentir l’arnaque. On lui dit que c’est bon et qu’on a le temps de marcher. Il insiste/on l’envoie chier et il se découvre en s’échappant. Comme quoi, si vous allez à Bangkok, ne jamais croire les inconnus qui vous annoncent que des monuments sont fermés. Deux minutes après nous être débarrassés de notre gêneur, on trouve un panneau qui nous annonce les horaires d’ouverture : 9 heures à 16 heures. Cela ne s’invente pas.

    Le site suivant est celui de Wat Pho, qui est censé être un regroupement de temples le plus ancien de la ville. Le complexe est très calme et très richement décoré comme toujours. Quelques points importants à voir incluant le temple au milieu du site ainsi qu’un Bouddha incline de près de 50 mètres de long, assez impressionnant. C’est surtout l’ambiance un peu mystique que je retiens de l’endroit. Une « bonne journée » en définitive.


    On retéléphone à la compagnie aérienne qui nous annonce qu’on peut de nouveau réserver un vol sous réserve que l’aéroport soit ouvert. Ca promet… on opine et on arrive à trouver deux places sur un vol le 07 décembre ; je rigole, mais on n’a pas le choix et on réserve. De retour a l’hôtel devant les informations, la police est incapable de prendre quelle décision que ce soit contre… 2000 manifestants pacifiques, c’est assez aberrant. Au diner Marga ne se sent pas bien, les nerfs, le virus qu’elle s’est certainement chopée l’ont épuisé et elle va se coucher. Quant à quelques personnes du groupe et moi-même, nous décidons de sortir et nous changer les idées (on admire le copain sympa qui reste au chevet de sa chérie !), car on a encore 7 jours à tirer !

    30 novembre :<o:p></o:p>

    Réveil + Télé = RAS. On commence vraiment à en avoir ras-le-bol ici que rien au niveau international ne soit fait. On est comme des rats en cage. Apres une séance d’Internet pour donner des signes de vie, on discute avec des gens du groupe et le gouvernement Thaï a décidé d’offrir 2000 Bahts pour chacun des touristes bloqué à Bangkok. Voilà des vacances toutes fraîches payées ! Honnêtement, on se dit ça 30 secondes avant de se demander combien de temps on va encore rester coincé. Néanmoins, cela met un peu de baume au cœur de savoir que ca va pas être la dèche au niveau argent. De plus nos assurances ne vont surement pas débourser un centime pour nous : il semblerait que la clause ne stipule pas de couverture en cas de catastrophes naturelles, d’actions terroristes ou de mouvements politiques… suuuuuuuuuuper ! L’euphorie ne dure donc que quelques minutes et on retourne dans notre chambre à psychoter. Pour tuer le temps on décide d’aller déjeuner en bas avec les tickets repas fournis par le gouvernement (ca fait vraiment comme à  la guerre !). A une des tables on rencontre un couple qui fait parti du tour et ils nous informent qu’ils ont réussi  à trouver un moyen de  se sortir de là en parlant à un gars dans un bureau près de la réception (enfin moyen de rentrer, ils doivent galérer 10 heures en bus pour Pukkhet, puis aller a Hong Kong, attendre 24 heures là-bas avant de prendre un avion pour Londres…). On se dit pourquoi pas et le gars arrive à contacter le bureau local d’Emirates. Apres 10 minutes de discussion il nous dégote un vol à 0h30 le mercredi depuis Kuala Lumpur, soit dans 48 heures. On se dit banco avant de se remémorer ce qu’on nous avait dit l’agence la veille sur le temps de trajet jusqu’en Malaisie. Le gars du bureau nous affirme qu’en 24 heures par bus c’est torché. On se regarde avec Marga en se disant qu’il faut toujours vérifier l’information deux trois fois par des sources différentes. Apres 5 minutes de réflexion, on dit Banco de nouveau et il nous réserve le vol. Aussitôt dit, on se rend compte qu’il faut qu’on s’active pour rejoindre la station de bus et on sprinte jusqu'à notre chambre pour faire nos bagages en quelques minutes, puis on saute dans un taxi qui nous emmène à la station de bus. Je dois préciser qu’a partir de ce moment un sentiment de paranoïa intense nous a pris après ces quelques expériences.

    Arrives à la station à 16h10 on téléphone de nouveau à l’agence de voyage pour confirmer le vol (toujours revérifier) et on récupère par la même occasion le numéro de réservation. Après cette étape cruciale on met 20 minutes pour trouver le bon comptoir, entre temps on nous a amèné à trois endroits différents… on évite de plus en plus les gens qui disent qu’ils veulent nous aider. Et la comique : le gars de l’hôtel nous annonçait 1700 Bhats par personne pour le voyage, ici c’est 2200 à cause de ta tête d’européen. C’est non négociable. Le bus est a 17h30, on n’a pas trop le choix et on paie les billets. Les billets en main, et après avoir vérifié  deux trois fois on s’éloigne du comptoir. D’un coup je me rends compte qu’il n’y a pas de prix sur les billets (je comptais les garder pour l’assurance plus tard) ; en fait un seul des billets avait un prix. Pas de soucis, avec le sourire je retourne au comptoir et après 20 minutes de lutte avec la vendeuse, je n’arrive pas avoir un reçu. Comme par enchantement elle ne me comprend pas, en fait elle ne me comprend plus… je fulmine… tous les moyens sont bons pour enculer les touristes. Pas le temps de trainer, on doit embarquer soit peu pour Kuala Lumpur. Arrivée prévue le lendemain à 17 heures. Heureusement le bus est assez confortable ce qui signifie qu’on récupère un peu de sommeil.

    1 décembre :<o:p></o:p>

    Réveil en catastrophe ! Il est 5 heures et après une nuit tranquille, la pluie bat son plein. Jusque la rien d’anormal sinon qu’ à une portion de route, le bitume est inondé. Les deux voies sont séparées par un petit muret et il semble que notre coté soit moins inondé que l’autre mais pas de voiture ni de véhicule pour avoir une estimation de la hauteur jusqu’au moment où un autre bus passe dans la direction opposée avec de l’eau jusqu'à la vitre… En gros 70 cm. Et là soudainement une petite vague passe le muret et de l’eau s’infiltre dans notre bus (à deux étages), dans le compartiment du bas, là ou on a dormi. Gros, gros stress, heureusement nos bagages sont surélevés… premier point positif du voyage. Après 5 minutes de trajet interminables, la pluie bat toujours son plein mais on arrive à une station de bus. Des pick-ups nous attendent et nous emmènent au bureau de correspondance. Au passage, le mec réclame 50 Bhats par passager et ne démarrera pas avant d’avoir eu l’argent de tous. Je suis content d’être à moins de 100 bornes de la frontière ! Même si le pays est très beau, je ne peux plus faire confiance à personne.

    On arrive alors dans une minuscule pièce qui ressemble plutôt à un magasin et on se retrouve à 30/40 personnes à attendre dans 20m2. On passe trois heures debout à attendre le prochain bus et la pluie ne faiblit pas… on prie pour ne pas rester bloqué là on est pile entre Bangkok et Kuala Lumpur. Entre temps on vérifie deux trois fois que c’est bien le bon endroit pour se rendre en Malaisie ; vu qu’une vingtaine de personnes sont dans le même cas, la tache est plus aisée. Entre temps on nous demande tickets et passeports en n’acceptant que parce qu’une des Thaïs qui est mariée à un européen peut nous faire la traduction que c’est pour les cartes d’arrivée en Malaisie… les nerfs sont mis a rude épreuve… ils sont fous, les gars je capte pas un mot de ce qu’ils racontent, je vais pas leur filer mon passeport…

    On embarque donc tant bien que mal dans le bus avec une soute près du sol, aie… on espère qu’on ne va pas traverser de zone inondée. Bon… on a rencontré quelques endroits légèrement humides mais je pense qu’on a évité le pire. On passe la frontière sans soucis et lors d’un arrêt sur l’autoroute, on constate que le sac de Margarita n’a pas été très chanceux, il est trempé… on ne peut rien y faire sinon espérer qu’on fera sécher le tout dès qu’on pourra.

    Le voyage jusqu'à Kuala Lumpur se passe sans embuche, la végétation a fortement changée du Cambodge et même de la Thaïlande, tout est luxuriant et très vert de jungle partout autour de nous. Le climat est beaucoup plus humide. Les routes sont agréables et regarder la jungle pendant le voyage est très plaisant.

    On arrive à Kuala Lumpur à19h30 (24h30 de voyage) et on saute directement dans un taxi qui une fois de plus essaie de nous entuber… on arrive au bureau des billets et le vol du soir est plein ; c’était un peu un coup de poker mais bon il fallait essayer. On a donc 30heures à attendre devant nous, il est 22h30, on se trouve a 60km de la ville et on est éclaté du voyage donc on prend la chambre dans l’hôtel de l’aéroport. A £150 la nuit (ça fait mal au cul !), la chambre est super, on peut attendre avec impatience le vol du lendemain. On tombe de fatigue sachant qu’on sera certainement chez nous dans 48heures.

    2 décembre :<o:p></o:p>

    Passer 10heures dans un aéroport à attendre c’est long… lire/manger/lire/aller aux toilettes. On prend donc l’avion sans encombre à 00h30.

    3 décembre :<o:p></o:p>

    8 heures de vol puis 5 heures d’escales, c’est une lutte incessante contre la fatigue, et je veux pas louper la correspondance, y’a pas moyen de dormir.

    Les 8 dernières heures sont aussi longues mais je n’arrive pas à fermer l’œil, je ne pourrais le faire que lorsqu’après qu’on aura atterri puis retourné chez nous à 16heures, heure locale.

    En conclusion:
    Je reconnais que les textes écris peuvent faire penser que je n'ai pas apprécié le voyage. C'est faux, 95% de ce qu'il y a ici, je l'ai rédigé alors que nous étions en vacances... donc
    à chaud! On voit surtout qu'à la fin du voyage les nerfs commencent à lacher. Mais ca fait parti de l'expérience vécue et en regardant en arriere, ca fait pas mal de choses à raconter.
    J'ai franchement adoré le Cambodge, c'est un pays de contrastes, qui certes n'est pas facile d'acces, mais il y a énormément de choses a y faire et le tourisme n'y est pas encore massivement développé, alors dépechez-vous, ca vaut la peine!

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  • Glamorama est le quatrième roman publié par Bret Easton Ellis, un auteur que Stéphane m’avait fait découvrir il y a quelques années de cela à la Baule lorsque nous étions partis en vacances avec Michel et Antoine. A l’époque j’avais lu le très célèbre American Psycho et j’ai avait gardé un très bon souvenir.<o:p></o:p>

    Depuis mon arrivée en Angleterre, je me suis remis a lire ses bouquins en commençant par Lunar Park, son dernier roman en date, puis Less Than Zero son tout premier livre puis la relecture de American Psycho presque 15 ans après. M’étant mis en tête de lire toutes ses œuvres, je me suis donc lancé dans son avant-dernier roman, Glamorama.<o:p></o:p>

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    L’histoire est celle d’un jeune top model “presque célèbre”, Victor Ward, qui vit a New York et qui va ouvrir une boite de nuit tendance à Manhattan. Il sort avec un autre top Model, Chloe, qui elle aussi est au sommet de sa jeune carrière.<o:p></o:p>

    Mais voila, Victor perd peu à peu le contrôle de son existence, on le voit a des défilés auxquels il n’a pas participe, sur des photographies compromettantes ayant des relations sexuelles avec les petites amies de ses connaissances ou il est poursuivit par des inconnus. Tout bascule le jour de l’ouverture de sa boite de nuit quand il se retrouve à fuir l’Amérique pour l’Europe sous l’impulsion d’un diplomate Fred Palakon. Il partira en « mission » retrouver une de ses anciennes conquêtes.<o:p></o:p>

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    Bon, ca c’est la première partie du livre. Quant au contenu, si vous êtes fans de Bret Easton Ellis, vous ne serez pas déçus, ses thèmes récurrents sont tous abordés: la jeunesse décadente, la drogue, le sexe, la violence, la paranoïa et enfin le décalage entre la réalité et la fiction centré sur le personnage principal.<o:p></o:p>

    Dans American Psycho, le livre se base sur la répétition (description des habits, des restaurants, des boites de nuit, de la musique) et Glamorama reprend ce thème mais dans une moindre mesure, puisque au contraire d’American Psycho, il y a une histoire à proprement parle qui se déroule et on n’a pas l’impression à la fin du livre qu’on se retrouve au même point lorsque l’on a débuté.<o:p></o:p>

    On reconnait également le style incisif de l’auteur qui maitrise parfaitement son écriture et qui faut basculer le récit à tout moment passant d’une scène anodine à une description très détaillée d’une scène de torture.<o:p></o:p>

    Autre évolution dans l’écriture de l’auteur, c’est le coté humoristique qui n’existe pas dans Less Than Zero et American Psycho (mais qui est beaucoup plus présent dans Lunar Park). Victor, pour être cool, n’arrête pas de répéter les mêmes phrases aux gens qu’il rencontre: “you’re cool, baby” “so, what’s the story” ou encore ma préférée car c’est à la fois une blague et selon moi LA phrase du livre “the better you look the more you see”. Il place également des morceaux de texte de chansons dans ses répliques (là c’est assez difficile de le repérer…).<o:p></o:p>

    Autre thème présent dans le livre, l’autodestruction du personnage principal qui a toutes les clés pour s’en sortir mais qui s’enfonce petit à petit dans une situation incontrôlable et le lecteur, bien qu’il trouve Victor détestable, a envie qu’il s’en sorte.<o:p></o:p>

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    Au final, selon moi, autant je trouve le livre très bien écrit et je reçois de l’auteur ce que j’attends, autant je suis un petit peu déçu par le manque de clarté de l’histoire qui joue beaucoup sur le fait que la réalité et la fiction sont entremêlées et qu’elles sont en quelques sortes indissociables et j’avoue avoir été totalement perdu à la fin du livre (d’ailleurs, si l’un d’entre vous lit le livre et qu’il a compris la fin du bouquin, qu’il me fasse signe, je suis preneur!). Mais je pense que c’était certainement le but de l’auteur.<o:p></o:p>

    Je conseille néanmoins le livre à tout amateur de Easton Ellis car vous ne serez pas déçu, on y retrouve tout ce qui séduit chez lui, ses thèmes omniprésents, son style inimitable et des personnages détestables à souhait !<o:p></o:p>


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  • 21 novembre :<o:p></o:p>

    Journée relativement calme, on s’est juste déplacé jusqu'à la capitale Pnom Penh. Sur notre chemin (quelques 6 heures de route, décidément il faudrait vraiment qu’ils améliorent leur moyens de transport, dit le gros connard d’Européen…) on s’est arrêté pour déguster une spécialité locale : la tarentule frite. La plupart des locaux se délectent du corps de l’araignée, personnellement, mordre dans leur organes c’est un peu trop pour moi, je me suis contenté de manger une patte… Pas de gout particuliers, c’est juste savoir que tu bouffes de l’araignée qui te dégoutes plus qu’autre chose… c’est psychologique !

    A noter une agréable surprise, les tarentules frites étaient disposées dans un grand saladier d’aluminium qui se trouvait sur un sceau en plastique. Le sceau n’était pas vide mais contenait des araignées vivantes… peut être les vendeurs voulaient-ils nous prouver que leur produits étaient frais… Si vous n’êtes pas friands d'araignées, il y avait aussi des criquets ainsi que d’autres spécialités non identifiables.

    Arrivés à la capitale, rien de bien notable, on a mangé, fait un tour rapide du quartier et le soir au restau on a regardé un documentaire sur les Khmers Rouges. Intéressant, même si datant de plusieurs années. Le programme du lendemain sera chargé, on ne traine donc pas trop…

    22 novembre :

    Aujourd’hui donc, programme chargé, on se rend en premier à Wat Pnom. C’est un temple situé sur une place en rond-point et on est tout de suite assailli par des enfants et des mutilés de mines anti-personnel. C’est assez difficile de rester indifférent face à tant d’horreur et d’injustice.

    Après une rapide explication au pied du temple, on commence une petite ascension jusqu’au bâtiment et après avoir retiré ses chaussures on pénètre dans la pagode. L’impression qu’il m’en reste est assez bizarre, c’est difficile d’être impressionné car le temple n’apparaît pas avoir plus de 100 ans ; l’intérieur est décoré assez grossièrement et il y a des Bouddahs en veux-tu en voilà, des en or et des en lumière de néon… c’est plutôt marrant et décalé que touchant.
    L’étape suivante est le palais impérial ; la encore atmosphère sympa avec des bâtiments beaux dont l’architecture est typique des édifices de l’Asie du sud est.
     On visite tranquillement les lieux en passant dans des jardins ou jonchent quelques urnes funéraires ou Stupas puis on visite la pagode d’argent qui est sensée valoir le coup.
    Plutôt déçu, elle s’appelle comme cela car elle est carrelée de dalle en argent massif de 20x20cm pesant chacune 1kg… plutôt cool d’admirer cette œuvre, si ce n’est qu’il y a du tapis qui recouvre 95% de la surface. Le reste de la pièce est consacré aux Bouddhas qui ont été offerts comme cadeau a la famille royale ainsi que diverses babioles.

    Dernière étape avant de rentrer dans le vif du sujet, le musée national. De l’extérieur on s’attend a quelque chose de pas mal, mais l’intérieur est assez décevant ; malgré un bon nombre d’objets présents intéressants, il n’y a pas de structure dans les galeries et c’est plus un catalogue qu’autre chose. C’était pas terrible…

    Pour la partie suivante, je tiens à prévenir le lecteur, je vais mettre des photos assez graphiques et je vais parler de choses assez morbides. La prochaine de nos étapes fut de nous rendre sur un des champs d’exécution des Khmers Rouges, où de nombreux Cambodgiens furent massacrés pendant la fin des années 70. Ce fut une expérience inoubliable, je pense que personne n’a interrompu le guide lors de la visite, elle a vécu et perdu des gens chers à cette époque. Elle nous a expliqué les nombreuses horreurs qui ont été conduites et comment les exécutions s’effectuaient sur hommes, femmes et enfants. Pour les hommes, c’était relativement simple, un coup derrière la tête puis on leur coupait la gorge à l’aide de feuilles de palmiers. Il y avait de nombreuses fosses communes

    , près de 85 si mes souvenirs sont exacts, dont plus de la moitié ont été déterrées. Les autorités se sont arrêtées lorsqu’elles ne pouvaient plus entreposer les ossements à l’intérieur du monument au mort car ils étaient trop nombreux. Par conséquent il n’est pas rare de marcher d’une tombe à l’autre et d’apercevoir des ossements qui sont remontés à la surface.
     C’était assez dérangeant ; cela n’allait pas en s ‘arrangeant lorsqu’on a atteint l’arbre où les Khmers Rouges exécutaient les bébés
     : pris par les deux jambes, les soldats leur éclataient la tête contre le tronc d’arbre. Ils pouvaient aussi les balancer dans les airs et les abattre alors qu’ils étaient dans les airs… à ce moment je ne pouvais pas m’empêcher de ressentir de la colère. Pourquoi ? Qui se donne le droit de faire ca. Ce massacre a été perpétré par le peuple Cambodgien, ce qui renforce l’atrocité de la chose. Je ne disserterai pas plus longtemps mais j’enrageais à l’époque. On a fini la visite par une stèle commémorative où sont entreposés près de 10000 cranes humains qui ont été exhumés des fosses communes.
    Dans une ambiance très pesante, on retourne à notre bus et personne ne lâche un mot pendant près de 30 minutes… Je dois dire que tout le monde a été marqué, certaines personnes n’ont pas pu rester et sont parties pleurer devant tant d’horreur.

    Après le déjeuner, on a attaqué la dernière visite de la journée qui fut celle d’une ancienne école transformée en prison ou des tortures et des interrogations étaient menées. S-21, puisque c’est son nom, a encore provoqué de nombreuses émotions au sein de notre groupe. On s’est déplacé dans plusieurs bâtiments notamment là où on été séquestrés les gens ; on a vu plein de taches de sang sèchés sur le sol et les murs, encore visibles.

     Le silence devenait d’autant plus pesant que notre guide nous amenait dans un second bâtiment où étaient regroupées des photos de victimes (Les Khmers ont pris la sale habitude de photographier leur victimes et de leur attribuer différents numéros). On  est donc passé devant des tableaux entiers de photos de victimes, il y en a même consacrés a des enfants… pour remettre dans le contexte, lors de la torture, les Khmers voulaient que la victime avoue un fait en particuliers, souvent un acte de trahison envers le régime en place. Notre guide nous a fait bien comprendre que des enfants de 3 ans ne peuvent pas avouer un crime qu’ils n’ont pas commis. Dans le bâtiment suivant, on a vu dans quelles conditions carcérales ignobles les Cambodgiens étaient prisonniers avec des cellules minuscules, sans toilettes (une boite en métal permettait de stocker les déchets humains). C’était assez intolérable.
    Le dernier bâtiment ressemblait au second que nous avions visité, de nombreuses photos jonchaient d’innombrables tableaux. Il y avait en plus quelques objets de tortures qui ont été conservés de l’époque pour rajouter plus d’horreur de la situation. De retour dans la cour de la prison, le silence était de nouveau de rigueur.

    Apres être retournés dans nos chambres, on décide d’aller se changer les idées en visitant un marché couvert à dix minutes de l’hôtel. C’est un bâtiment jaune, moche et assez sale de l’extérieur et qui abrite une espèce d’immense marche de textile/bijoux/breloques/bouffe. Rien de palpitant, je ne suis pas fan de bibelots… la seule excitation fut le trajet jusqu'à l’entrée où a du esquiver près de 3000 scooters (au moins) afin de traverser la rue.

    Le soir se passe tranquillement, on a diné dans un endroit sympa sur le bord du Mékong, l’ambiance étant garantie par un groupe de 25 sexagénaires venu de Malaisie qui reprenaient en cœur et se trémoussaient sur des chansons des années 70 interprétées par 5 Cambodgiens, ambiance assez surréelle et loufoque.

    23 novembre :

    La journée fut ponctuée par notre transfert à Sihanoukville en bus. Pour parcourir 200km, on a mis près de 4h15… on commence à s’y faire. Le voyage fut rythmé par l’alternance entre un DVD de karaoké Cambodgien avec un peu de danse à la fois et un superbe remake Hong Kongais de Crocodile Dundee avec un aborigène d’Australie… je suis resté scotché sur le film tellement c’était nul, je ne pouvais pas me décoller la rétine de cette bouse.

    Arrivés en ville on passe l’après-midi sur la plage. RAS si ce n’est le harcèlement incessant et constant des locaux qui veulent nous faire soit une pédicure, soit un massage, soit nous vendre des fruits…

    Le soir, on a fait un barbecue sur la plage, expérience très agréable et relaxante, manger les pieds dans le sable en écoutant le bruit de la mer…

    24 novembre :<o:p></o:p>

    « Petite » ballade à l’ouest de la ville, après 2h30 de route nous rejoignons un hôtel miteux à Kep, mais littéralement à 50m de la mer. De là, nous reprenons notre minibus et nous embarquons pour 5 minutes de route jusqu'à un ponton où de frêles esquifs nous attendent : direction une petite ile à 30 minutes. Elle se nomme Rabbit Island, et on trouve quelques bungalows sur les rivages, l’endroit est assez joli et surtout très calme.

    Apres un rapide déjeuner (pour ceux qui ont commandé du crabe, le gars est allé le pécher sous nos yeux, plus frais que ça, tu meurs !) On se baigne, on se relaxe, on profite du soleil
    (trop pour moi, cette date sera pour moi celle ou je vais me choper du méchant coup de soleil sur les épaules, ça m’apprendra à mettre un débardeur et d’ignorer que le soleil derrière les nuages fait bronzer/prendre des coups de soleil aussi).Tout d’un coup, le ciel se voile et on se rend compte que le temps est à l’orage.
     Notre guide local tire la tronche et prédit que la pluie ne va pas tarder et que si on ne veut pas rester coincé sur l’ile le soir on ferait mieux de mettre les voiles (ha ! ha !). On reprend donc la direction de l’hôtel. Sur la jetée et de nos chambres, on aperçoit au loin deux orages qui grondent, le ciel est légèrement orange et on voit fréquemment des éclairs. Rien de bon ! Apres un repas consistant de nouveau, retour dans notre cellule où je constate avec horreur l’état des dégâts sur mes épaules, je vais passer une bonne nuit !

    25 novembre :<o:p></o:p>

    Toujours dans la lignée de la relaxation, on démarre tranquillement de Kep, le village où l’on a dormi  la veille, pour retourner à Sihanoukville. Sur le chemin de Kampot, notre prochaine destination, on passe par une toute petite ville qui contient deux grottes ; alors là, vraiment pas génial si ce n’est qu’on retrouve le Cambodge rural que j’avais fortement apprécié au début du séjour. Les gamins s’agglutinent autour de toi, rigolent, font des signes de la main, c’est une expérience assez enrichissante. Les paysages des alentours par contre sont magnifiques avec des rizières à perte de vue, des petites baraques, des palmiers…

     La route est assez agréable même si on se rend compte que conduire une voiture ou un deux roues au Cambodge, c’est du suicide !
    On s’arrête donc par la suite à Kampot pour marcher tranquillement le long de la rivière et admirer les maisons de type colonial qui bordent les rues.

    On finit le tour de la ville par le marche local qui a été également recommandé par le guide (le bouquin) ; une bonne surprise car l’ambiance y est très détendue et conviviale et les produits sont très appétissants. On arrive à Sihanoukville aux alentours de midi et on décide de visiter une deuxième plage de la ville. Apres avoir demandé conseil à Shane, on se rend à Otres Beach qui se trouve à 7km de notre hôtel. La route fut longue une fois n’est pas coutume. Après la traversée d’une route qui ressemblait plutôt à un champ de bataille qu’autre chose, on arrive sur les lieux et on est surpris par le calme et le nombre réduit de gens (on comprend pourquoi après le p*tain de trajet à six dans le Tuk-Tuk [45 minutes sur une fesse avec une route rocailleuse, ça fait mal au derrière]).
     Apres quelques heures de relaxation sur le bord de l’eau, on retourne à l’hôtel.

    26 novembre :<o:p></o:p>

    On est sur le départ dès 9 heures pour prendre un bateau de taille moyenne et visiter une ile (presque) déserte. Sur le chemin, on s’arrête pour faire un peu de snorkling, c’est pas forcement intuitif au premier essai mais on s’habitue tout de même. Par contre la visibilité où on se trouvait n’était pas fantastique ; j’avoue avoir été déçu par l’expérience, certainement  due à la faible transparence de l’eau. Après on s’est équipés de petites bouteilles en plastique auxquelles étaient enroulées un fil avec un hameçon et on a fait un peu de pêche pendant une grosse demie heure. Deux personnes ont eu assez de succès, évidemment j’en faisais pas parti ; notre pilote lui en a pêché près de 6 ou 7, il nous a bien foutu la honte.

    On repart donc pour une autre demi heure de traversée et on se retrouve à déjeuner sur la plage abandonnée, la vue étant magnifique, le sable et la mer parfaits.

     La cuisine est simple mais en même temps c’est comme un pic-nic géant et au menu brochettes frites, riz, pain. J’en profite à ce moment pour améliorer ma compétence snorkling en espérant qu’elle me serve plus tard dans la vie. J’y arrive pas trop mal mais je préfère juste le masque et descendre plus profond. On passe quelques heures sur cette plage, éloignés de tout, c’était vraiment relaxant.

    L’heure est venue de faire le chemin inverse et pendant la traversée on s’arrête près d’une ile et le pilote sort son bâton nous disant qu’on peut snorkler dans le coin. Le truc c’est qu’a ce moment il sort un gros bâton et commence à faire dériver l’embarcation avec… pas plus de 2 mètres de profondeurs…

    personne n’ose remettre les pieds dans l’eau surtout qu’on voit très bien le fond de l’eau avec ses cailloux et ses oursins. A la place du snorkling, on a refait un peu de pêche et cette fois-ci tout le monde ou presque y a trouvé son compte. La pêche de cette façon c’est addictif !

    Retour à l’hôtel puis dernier diner en groupe et après quelques bières (1 bière = 0.25$ la où on était (O_O))

     on rentre éclatés à 3 heures et demi du matin, qui a dit vacances relaxantes dans sa description ?


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