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Parce qu'alzheimer guette et que si je ne note pas tout ça quelque part, j'aurai tout oublié demain

Glamorama, Bret Easton Ellis (1998)

Glamorama est le quatrième roman publié par Bret Easton Ellis, un auteur que Stéphane m’avait fait découvrir il y a quelques années de cela à la Baule lorsque nous étions partis en vacances avec Michel et Antoine. A l’époque j’avais lu le très célèbre American Psycho et j’ai avait gardé un très bon souvenir.<o:p></o:p>

Depuis mon arrivée en Angleterre, je me suis remis a lire ses bouquins en commençant par Lunar Park, son dernier roman en date, puis Less Than Zero son tout premier livre puis la relecture de American Psycho presque 15 ans après. M’étant mis en tête de lire toutes ses œuvres, je me suis donc lancé dans son avant-dernier roman, Glamorama.<o:p></o:p>

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L’histoire est celle d’un jeune top model “presque célèbre”, Victor Ward, qui vit a New York et qui va ouvrir une boite de nuit tendance à Manhattan. Il sort avec un autre top Model, Chloe, qui elle aussi est au sommet de sa jeune carrière.<o:p></o:p>

Mais voila, Victor perd peu à peu le contrôle de son existence, on le voit a des défilés auxquels il n’a pas participe, sur des photographies compromettantes ayant des relations sexuelles avec les petites amies de ses connaissances ou il est poursuivit par des inconnus. Tout bascule le jour de l’ouverture de sa boite de nuit quand il se retrouve à fuir l’Amérique pour l’Europe sous l’impulsion d’un diplomate Fred Palakon. Il partira en « mission » retrouver une de ses anciennes conquêtes.<o:p></o:p>

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Bon, ca c’est la première partie du livre. Quant au contenu, si vous êtes fans de Bret Easton Ellis, vous ne serez pas déçus, ses thèmes récurrents sont tous abordés: la jeunesse décadente, la drogue, le sexe, la violence, la paranoïa et enfin le décalage entre la réalité et la fiction centré sur le personnage principal.<o:p></o:p>

Dans American Psycho, le livre se base sur la répétition (description des habits, des restaurants, des boites de nuit, de la musique) et Glamorama reprend ce thème mais dans une moindre mesure, puisque au contraire d’American Psycho, il y a une histoire à proprement parle qui se déroule et on n’a pas l’impression à la fin du livre qu’on se retrouve au même point lorsque l’on a débuté.<o:p></o:p>

On reconnait également le style incisif de l’auteur qui maitrise parfaitement son écriture et qui faut basculer le récit à tout moment passant d’une scène anodine à une description très détaillée d’une scène de torture.<o:p></o:p>

Autre évolution dans l’écriture de l’auteur, c’est le coté humoristique qui n’existe pas dans Less Than Zero et American Psycho (mais qui est beaucoup plus présent dans Lunar Park). Victor, pour être cool, n’arrête pas de répéter les mêmes phrases aux gens qu’il rencontre: “you’re cool, baby” “so, what’s the story” ou encore ma préférée car c’est à la fois une blague et selon moi LA phrase du livre “the better you look the more you see”. Il place également des morceaux de texte de chansons dans ses répliques (là c’est assez difficile de le repérer…).<o:p></o:p>

Autre thème présent dans le livre, l’autodestruction du personnage principal qui a toutes les clés pour s’en sortir mais qui s’enfonce petit à petit dans une situation incontrôlable et le lecteur, bien qu’il trouve Victor détestable, a envie qu’il s’en sorte.<o:p></o:p>

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Au final, selon moi, autant je trouve le livre très bien écrit et je reçois de l’auteur ce que j’attends, autant je suis un petit peu déçu par le manque de clarté de l’histoire qui joue beaucoup sur le fait que la réalité et la fiction sont entremêlées et qu’elles sont en quelques sortes indissociables et j’avoue avoir été totalement perdu à la fin du livre (d’ailleurs, si l’un d’entre vous lit le livre et qu’il a compris la fin du bouquin, qu’il me fasse signe, je suis preneur!). Mais je pense que c’était certainement le but de l’auteur.<o:p></o:p>

Je conseille néanmoins le livre à tout amateur de Easton Ellis car vous ne serez pas déçu, on y retrouve tout ce qui séduit chez lui, ses thèmes omniprésents, son style inimitable et des personnages détestables à souhait !<o:p></o:p>

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