• OSS 117, Rio ne répond plus (Michel Hazanavicius, 2009)

     

    Affiche du film OSS 117

    Rio ne répond plus est la suite des aventures de l’espion français Hubert Bonisseur de la Bath, alias OSS 117, après Le Caire, nid d’espion. Evidemment, comme je n’ai aucune mémoire, je ne me souviens plus de rien de ce premier film (sorti en 2006), sinon que j’avais trouvé ça étonnamment bien, rigolo et original.

    Parodie de films d’espionnage, Le Caire nid d’espions avait réussi à coupler un large succès public (2,2 millions d’entrées) avec un bon accueil critique.

     

    Cette fois encore c’est Jean Dujardin qui incarne le personnage de roman créé par Jean Bruce dans les années 1950. Parfait pour le rôle, il assume à nouveau avec brio la personnalité extravagante, l’assurance démesurée de l’espion, non seulement en tant que professionnel sûr de sa compétence, mais aussi comme simple français, fier comme un coq et sûr de sa supériorité sur le reste du monde comme l’était la France du Général de Gaulle.

     

    Dans cet épisode, qui se déroule en 1967 (l’occasion de placer pas mal de références au mouvement hippie, la paix, l’amour libre, l’émancipation de la femme… et bien sûr la situation au proche-orient avec la délicate situation de l’état d’Israël), OSS 117 est envoyé à Rio pour récupérer auprès d’un ancien officier nazi réfugié au Brésil après la guerre, un microfilm sur lequel figurent les noms d’anciens collabos français en échange d’une mallette truffée de dollars.

     

    Michel Hazanavicius réussit une nouvelle fois son pari, avec une réalisation esthétiquement très réussie, évoquant efficacement l’époque à laquelle se déroule le film (via un travail sur les costumes, les décors, le grain de l’image et même une certaine façon de (mal) jouer ou de filmer (le multi-split de l’écran par contre, ne m’a pas séduit). L’humour est omniprésent, à différents niveaux : premier degré (l’attitude grotesque d’OSS 117), l’absurde (la scène du crocodile, énorme), le quinzième degré (les blagues racistes, sexistes ou antisémites). Les dialogues écrits avec Jean-François Halin sont une réussite et même si globalement, on est dans l’humour volontairement lourd -qui n’est pas forcément du goût de tout le monde- ce deuxième OSS 117 m’a fait une fois de plus passer un bon moment, avec de nombreux sourires et quelques éclats de rire, ce qui, pour une comédie, est une réussite. 


  • Commentaires

    1
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    Mercredi 3 Octobre 2012 à 09:23
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