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    Affiche du film OSS 117

    Rio ne répond plus est la suite des aventures de l’espion français Hubert Bonisseur de la Bath, alias OSS 117, après Le Caire, nid d’espion. Evidemment, comme je n’ai aucune mémoire, je ne me souviens plus de rien de ce premier film (sorti en 2006), sinon que j’avais trouvé ça étonnamment bien, rigolo et original.

    Parodie de films d’espionnage, Le Caire nid d’espions avait réussi à coupler un large succès public (2,2 millions d’entrées) avec un bon accueil critique.

     

    Cette fois encore c’est Jean Dujardin qui incarne le personnage de roman créé par Jean Bruce dans les années 1950. Parfait pour le rôle, il assume à nouveau avec brio la personnalité extravagante, l’assurance démesurée de l’espion, non seulement en tant que professionnel sûr de sa compétence, mais aussi comme simple français, fier comme un coq et sûr de sa supériorité sur le reste du monde comme l’était la France du Général de Gaulle.

     

    Dans cet épisode, qui se déroule en 1967 (l’occasion de placer pas mal de références au mouvement hippie, la paix, l’amour libre, l’émancipation de la femme… et bien sûr la situation au proche-orient avec la délicate situation de l’état d’Israël), OSS 117 est envoyé à Rio pour récupérer auprès d’un ancien officier nazi réfugié au Brésil après la guerre, un microfilm sur lequel figurent les noms d’anciens collabos français en échange d’une mallette truffée de dollars.

     

    Michel Hazanavicius réussit une nouvelle fois son pari, avec une réalisation esthétiquement très réussie, évoquant efficacement l’époque à laquelle se déroule le film (via un travail sur les costumes, les décors, le grain de l’image et même une certaine façon de (mal) jouer ou de filmer (le multi-split de l’écran par contre, ne m’a pas séduit). L’humour est omniprésent, à différents niveaux : premier degré (l’attitude grotesque d’OSS 117), l’absurde (la scène du crocodile, énorme), le quinzième degré (les blagues racistes, sexistes ou antisémites). Les dialogues écrits avec Jean-François Halin sont une réussite et même si globalement, on est dans l’humour volontairement lourd -qui n’est pas forcément du goût de tout le monde- ce deuxième OSS 117 m’a fait une fois de plus passer un bon moment, avec de nombreux sourires et quelques éclats de rire, ce qui, pour une comédie, est une réussite. 


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  • Affiche du film "Boy A"

     

    Boy A est étonnamment sorti en 2007 en Angleterre, en 2008 aux Etats-Unis, et seulement en 2009 en France. Ce film de John Crowley, qui s'inspire en partie d'un fait divers survenu en Angleterre dans les années 90 (le meurtre du petit James Bulger, 4 ans, par deux enfants de 10 ans) raconte l'histoire d'un jeune homme, à peine post-ado, qui sort de prison et tente de se réinsérer dans la société. Ayant passé la moitié de sa vie derrière les barreaux, il est naturellement très inadapté, son attitude excessivement timide -celle d'un enfant évoluant dans un monde d'adultes- évoquant presque celle d'un autiste.


    La construction du film fait se répondre les deux époques de la vie du héros, renommé Jack Burridge (Andrew Garfield) avec l'accord des services de réinsertion, incarnés par un chaleureux travailleur social, Terry (Peter Mullan), qui accompagne en ami -presque en père- les premiers pas de Jack dans sa nouvelle vie, le protège et le rassure.

    On suit ainsi à la fois d'une part la redécouverte par Jack des plaisirs de la vie (les virées avec les copains, la franche amitié avec un collègue, l'amour avec une fille plus mature...) et d'autre part le cheminement de l'enfant qu'il était jusqu'à l'acte qui lui valut la prison (les brimades subies à la maison et sur le chemin de l'école, la rencontre avec un petit marginal qui deviendra son seul ami, jusqu'au moment tragique du meurtre).


    Survient ensuite inévitablement le drame (on n'est pas dans un film très gai, même si les moments de libération du personnage font plaisir à voir), lorsque les tabloïds anglais, pistant le meurtrier libéré, finissent par révéler publiquement sa véritable identité, lui faisant perdre son travail, ses amis, puis sa simple liberté, toute l'Angleterre traquant le monstre qu'il était et lui refusant le droit de devenir l'homme neuf qu'il aspire, avec le soutien des services de réinsertion, à devenir. 


    L'une des grandes qualités du film est de laisser  de grosses incertitudes sur le sens de plusieurs scènes, permettant au spectateur de bien percevoir les différentes interprétations des faits que favorise l'ambigüité des événements : Jack qui sauve son collègue agressé par des loubards, est-ce une preuve de son héroïsme et de sa loyauté, ou plutôt de la violence qui reste sous-jacente en lui ? Cette scène où on voit un personnage se faire attraper puis pendre par une bande d'ombres anonymes, est-ce la simple expression de l'angoisse de Jack qui se sent perpétuellement traqué, une vision de son ami et complice, mort en prison officiellement par suicide, ou une véritable prémonition de sa propre mort à venir, qu'on sent inéluctable? La disparition de Michelle, la petite amie de Jack, est-elle une fuite volontaire et définitive, ou bien vient-elle réellement le retrouver sur la jetée à la fin du film ? A-t-il pu, inconsciemment, lui faire réellement du mal et la faire ainsi disparaître ?

    Le non-dit permet ainsi à la fois de dénoncer la brutalité du rejet catégorique et unanime dont Jack fait l'objet (le comportement des tabloïds, une particularité qu'on ne doit pas rencontrer dans beaucoup d'autres pays qu'au Royaume-Uni, est en tous cas singulièrement révoltant), et de remettre en question aussi l'angélisme du spectateur qu'encourage le film, qui voudrait qu'on absolve Jack de tout ce qu'il a pu éventuellement faire, lui qui paraît aujourd'hui si fragile, doux et attachant. 


    C'est donc un film réussi, même si personnellement j'ai été peu ému ; Marion ayant au contraire été très émue et enthousiasmée par le film (pas au point d'écrire elle-même ce billet, notez), je théorise que c'est la personnalité (lire : son apparence) de Jack qui le rend plus particulièrement touchant pour une femme, là où pour un homme (un vrai, un dur, comme moi), ses simagrées le rendent parfois pénible (on a parfois envie de lui coller des tartes pour lui dire de se sortir un peu les doigts du c... mais c'est une réaction qui ne prend naturellement pas en compte le passé du personnage, qui l'a brisé). Mais un bon petit film en tous cas, à voir.

     


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  • Affiche du film "Watchmen"

     

    Watchmen est une série de bande dessinée d'Alan Moore, et illustrée par Dave Gibbons. Initialement publiée à partir de 1986 en 6 tomes, elle est assimilée généralement à un comic puisque mettant en scène des super-héros, mais classifiée dans la sous-catégorie plus pointue des  « graphic novels » en raison du caractère « adulte » du traitement du sujet, et de la prépondérance du texte sur les illustrations.

    L'histoire est une uchronie : censée se dérouler aux Etats-Unis en 1985, le temps du récit a été transformé par l'apparition en 1959 d'un super-héros aux pouvoirs divins, Dr Manhattan, qui a permis aux Etats-Unis de gagner la guerre du Vietnam et à Richard Nixon de continuer sa carrière présidentielle. A l'échelle mondiale, c'est néanmoins toujours la guerre froide, et alors que les Etats-Unis disposent d'un pouvoir inégalé grâce à la présence de Dr Manhattan à leurs côtés, le bloc soviétique multiplie les provocations, risquant de déclencher une guerre nucléaire dont il est plus que probable qu'elle laissera la planète dévastée.

    Le cœur du récit ne se situe pourtant pas à cette échelle, et nous invite plutôt à découvrir une poignée de personnages, tous anciens membres d'une bande de super-héros nommés les Watchmen : successeurs d'un groupe précédent nommés les Minutemen [on apprend la raison de cette généalogie originale sur la page wikipedia française consacrée aux Watchmen: DC Comics avait racheté les droits d'un groupe de super-héros pour en faire dessiner la suite à Moore. Les Watchmen sont donc des versions actualisées (en 1986) des vieux superhéros rachetés par DC], ils ont longtemps servi de force de l'ordre pour le gouvernement américain avant d'être renvoyés à leur existence de citoyens ordinaires après que le peuple ait rejeté l'utilisation de ce genre de police.

    On suit ainsi par l'intermédiaire d'une série de scènes habilement pensées (au contraire des flashbacks de Slumdog Millionnaire) la vie présente et le parcours passé de ces personnages : The Nite Owl, qui disposait de toute une panoplie de gadgets et devenu un type un peu bedonnant, gentil mais sans ambition ; Ozymandias, roublard mais apparemment bienveillant businessman multimilliardaire ; le Comédien, qui apparaît comme une barbouze que sa supériorité a rendu brutal et cynique ; le Silk Spectre, fille de Silk Spectre première du nom qui officiait dans les Minutemen et autour de laquelle tournent plusieurs intrigues liées aux romances existant entre les héros des deux groupes ; Dr Manhattan, scientifique devenu demi-dieu après une expérience physique qui a « mal » tourné et dont le rapport à l'humanité (en tant qu'espèce et en tant que concept) est le centre d'une part importante du récit ; et enfin Rorschach, justicier privé solitaire et désabusé, refusant la moindre compromission, le personnage le plus classe du lot, mille fois supérieur au Wolverine des X-Men, qui partage avec lui de grosses similitudes de registre (je serais curieux de savoir lequel a inspiré l'autre et à quel degré).

    L'originalité du récit est de ne pas trop en rajouter sur les pouvoirs des personnages (hormis évidemment Dr Manhattan), qui semblent juste tous disposer d'une même force, rapidité et endurance surhumaines, se concentrant sur leurs destinées et l'évocation de l'univers original dans lequel ils évoluent pour aborder des thèmes plus « adultes » que dans la majorité des œuvres consacrées aux super-héros : les conséquences de l'existence d'une force supérieure aussi bien au niveau du rapport entre individus que de celui de l'état vis-à-vis de son peuple, ou encore de celui d'un état vis-à-vis de d'autres états ; la nécessité ou le besoin de se trouver un rôle dans la société en tant qu'homme mais aussi en tant que surhomme; l'insurmontable bellicisme des humaisn, voire leur nihilisme... bref, une réflexion humaniste, sociale et politique plutôt qu'une débauche de bastons.

    L'intrigue générale de l'histoire paraît un peu bateau une fois entièrement révélée, mais elle sert en réalité essentiellement à créer un fil conducteur entre le reste des scènes, et pose aussi quelques questions morales (peut-être déjà vues, ok) intéressantes sur les moyens auxquels on est prêt à recourir pour atteindre un objectif positif, et surtout sur la légitimité qu'il peut y avoir à utiliser un pouvoir simplement parce qu'on en dispose, et les responsabilités que cela implique. Ou pour résumer, comme l'évoque la phrase-slogan : « Who watches the watchmen ? » (« qui surveille ceux qui nous surveillent ? »)


    A ce jour, je n'ai toujours pas lu la BD (bien que Pierre nous l'aie filée depuis un petit moment), mais il me semble que le film de Zack Snyder (l'auteur de 300, pas vu non plus, mais qui avait l'air d'être quelque chose...) en sert honnêtement  le propos, produisant un film un poil long mais riche et dense, à l'instar finalement de l'œuvre de Moore pour ce que j'en comprends. Visuellement, il y a du bon et du moins bon, mais ce que je reprocherais à l'esthétique est directement hérité de celle de la bande dessinée (le bleu phosphorescent du Dr Manhattan, les costumes archi kitsch des héros, le final dans une pyramide des glaces, avec une bestiole de compagnie ridicule et sortie de nulle part...), et l'ambiance est globalement cohérente et assez réussie.

    Ce n'est pas forcément un film que je recommanderais à tout le monde (malgré le grand écart tenté entre réflexion philosophique et film de super-héros, il est probable que Watchmen décevra la plupart de ceux qui viendront y voir spécifiquement un film d'auteur ou un film de genre), mais il vaut quand même le coup d'œil pour qui a l'esprit ouvert sur des œuvres baroques et originales.

    Et puis le personnage de Rorschach (incarné par Jackie Earle Haley, inconnu du grand public mais qui gagne là l'occasion de pas mal mettre en valeur ses talents d'acteurs grâce à un personnage à forte personnalité) mérite à lui seul qu'on jette au moins un œil à ce film si on aime les personnages stylés : solitaire et rejeté, justicier intègre jusqu'à l'intégrisme, sa voix sépulcrale et son phrasé minimaliste apportent une touche de film noir intéressante à l'ambiance générale du film. Et puis c'est le premier roux qui a la classe de l'histoire du cinéma !! (je sais que cette déclaration est la porte ouverte à un bon wagon de contestations et de réprimandes, mais ça valait le coup quand même ^^)
    Rorschach, un héros qui a la classe


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  • Affiche du film "Ponyo sur la falaise"

    Ponyo sur la falaise est le nouveau film de Hayao Miyazaki. Paru en 2008 au Japon, il a connu un énorme succès et arrive aujourd'hui dans les salles françaises en bénéficiant clairement de l'aura de son auteur que critiques et public s'accordent à trouver génial et divinement créatif.

    Pour ma part, en voyant l'affiche française du film (pour écrire cet article, j'ai trouvé l'affiche originale, pas plus réussie), je n'avais franchement pas très envie de voir le film, mais comme nous avons parmi nos amis de vrais fans de Miyazaki, et parce que j'ai quand même apprécié certains de ses précédents films (notamment Le Voyage de Chihiro), je me suis quand même laissé entraîner.

    L'histoire (elle est déjà très simple, je vous la fais encore plus courte) est celle d'une petite "poissonne" enchantée, qui va se retrouver dans le monde des hommes par sa trop grande curiosité, et tombera instantanément amoureuse du petit garçon qui va la recueillir, qu'elle rejoindra ensuite en prenant forme humaine, son échappée déchaînant un tsunami tandis que son géniteur, magicien protecteur de la mer et de sa faune, tente de la ramener dans son giron.

    Bon. Tout ça est très mignon, parfois touchant, mais le mot qui convient le mieux pour décrire le film et tout ce qui le compose est sans doute "gentillet". Le graphisme est volontairement très épuré, les personnages sont dotés d'une psychologie basique, l'histoire ne semble pas avoir de second niveau de lecture (ou alors on est 5 idiots à être passés à côté) et l'intrigue est on ne peut plus simple... Il faut le dire (et apparemment aucun critique ne l'a dit jusque là, entraînant un gros malentendu que personne ne semble vouloir dissiper): Ponyo sur la falaise est un film destiné aux enfants, et vraisemblablement uniquement à eux.
    Les précédents films de Miyazaki étaient bien plus inventifs, mystérieux et intriguants, visuellement enthousiasmants, que ce dessin animé-ci, dont on sort avec l'impression d'avoir été escroqué non seulement par l'auteur, mais également par le monde entier. Je le dirai donc sans ambages: lecteur, si tu as déjà fêté ta neuvième année, tu es sans doute déjà trop vieux pour trouver un réel intérêt à ce film.


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  • Les noces rebelles (Sam Mendes, 2009)

    Affiche du film "Les noces rebelles"

    Ce film, le 4e du réalisateur britannique Sam Mendes (auquel on doit notamment l'émouvant American Beauty), est l'adaptation du premier roman de Richard Yates intitulée comme le film en VO Revolutionary Road.

    Mention spéciale pour le titre français du film, complètement hors sujet (Revolutionary Road est juste le nom de la rue dans laquelle habitent les héros : traduire ce titre par une évocation de la rébellion est vraiment hors de propos).

    L'histoire est celle d'un couple de trentenaires américains dans les années 60. Le film commence assez étrangement (puisque ce choix occulte l'exceptionnalité supposée des deux héros auquel il est fait plusieurs fois référence ensuite) par le récit très condensé de la rencontre entre les deux protagonistes pour passer ensuite directement à la période où ceux-ci, mariés et installés dans un pavillon de banlieue avec leurs enfants, ont sombré dans le conformisme amer qui est le lot de tous leurs voisins. Frank Wheeler (Leonardo du Caprio) est commercial dans la même société que son père dont il voulait pourtant ne surtout pas suivre les pas ; sa femme April (Kate Winslet), actrice ratée, est mère au foyer, et malheureuse.

    Leur insatisfaction individuelle rend leur vie de couple également catastrophique.

    Alors que Frank s'apprête à s'enfoncer un peu plus dans la médiocrité en fuyant ses problèmes conjugaux dans l'adultère avec une secrétaire, April va au contraire lui faire envisager une porte de sortie : laissant derrière eux cette vie confortable mais qu'ils détestent, ils vont partir pour l'Europe et commencer une nouvelle vie... un projet ambitieux et plein de risques, qui va immédiatement avoir des conséquences dans le voisinage -où ce genre de projet heurte ceux qui se complaisent dans leur train-train, tout en rappelant à d'autres combien ils aimeraient, eux aussi franchir le pas sans en être capables- mais aussi au bureau de Frank, où n'ayant plus rien à perdre, il se montre plus entreprenant et donc plus intéressant pour son entreprise.

    Naturellement, en même temps que les voisins, c'est le spectateur que film atteint en le renvoyant à ses propres idéaux abandonnés, à ces contraintes plus ou moins inconsciemment choisies avec lesquelles il entrave sa liberté.

    Le film est remarquablement réalisé (l'image un peu lisse mais parfaitement maîtrisée colle bien à l'ambiance 60's et son côté ouaté à la léthargie dans laquelle se complaisent les protagonistes), les acteurs impeccables, et les personnages intéressants et assez subtils, même quand ils ne sont que secondaires (le mari de la voisine réac', qui choisit la surdité pour ne plus entendre la méchanceté gratuite de son épouse, le couple des voisins qui envient les Wheeler mais ne le reconnaîtront jamais ; et mention spéciale au fils sociopathe qui jette crûment à la face de tous l'absurdité des conventions sociales et leur caractère aliénant, sans pour autant être un héros admirable, ou même aimable, lui-même).  

    Le film porte en fait sur le même thème que Yes Man que nous avions vu très peu de temps avant (l'insatisfaction inévitable qui ne peut que résulter de la soumission au rythme d'une vie monotone), mais selon un angle clairement plus dramatique et déprimant, là où  Yes Man, moins ambitieux et moins remarquable pour ses qualités cinématographiques, envoyait un message positif et une énergie communicative (bien que probablement vaine chez 99% du public (donc Marion et moi, nous ne nous mettons pas au-dessus du lot)). C'est au final ce qui, même si j'ai apprécié « Les noces rebelles » et malgré un final émouvant, me fera quand même lui préférer (si si) Yes Man. Notez que normalement les films sur l'insatisfaction des gens me barbent royalement : le fait que celui-ci m'ait quand même à la fois touché et intéressé est sans doute le signe d'un film remarquable d'un auteur décidément bon (il faudra que je nous dégote ses deux autres réalisations), même s'il n'a pas eu le succès attendu pour une production qui réunissait le couple mythique de Titanic (argument commercial de choc qui a dû attirer une bonne partie du public).

     


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