• Bon voila un film que j'ai regarde hier soir donc ma memoire est assez fraiche pour pouvoir en parler.

    Histoire: a Los Angeles un jeune (et brillant) avocat travaillant pour le DA (District Attorney) va bientot quitter le domaine public pour travailler avec un cabinet d'avocat prive; la veille du jour ou il est cense partir pour ce nouveau poste on lui demande s'il veut bien accepter une derniere affaire... on lui vend la-dite affaire avec l'arme du crime et la confession signee. Apres deux secondes d'hesitations, il accepte... pour son plus grand malheur!!! (j'en ai moi-meme les chocottes quand je relis mon introduction...)

    Je reste assez vague sur l'affaire et l'histoire en elle-meme car si vous avez neanmoins envie de louer ce film (comme je, Margarita, l'a fait) on a pas trop envie de se faire pourir la plus grande partie du film si on connait deja tout.

    Mon impression: les deux principaux acteurs sont bons et ce sont eux qui font que l'on passe un bon moment en regardant le film.

    L'histoire est un peu bateau et elle repose surtout sur le retournement de situation final qui dans ce cas, quand le moment crucial est sur l'ecran, tu te dis :"ah ouais, c'est pas con"...
    Mais franchement, je m'attendais a plus/mieux surtout apres avoir eu la satisfaction personnelle quelques minutes plus d'avoir compris comment le film allait se terminer...

    Bref, pas mal sans plus, un film inoffensif je dirai avec de bons acteurs mais qui souffre un peu d'un manque d'originalite.


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  • Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal - Affiche du film

    Pouvait-on ne pas être déçu ?
    Etonnamment, sans doute oui, pour une fois : La Dernière Croisade avait été un heureux précédent, marquant le retour réussi d’un personnage fort, dans l’histoire sans doute la meilleure et la mieux mise en images de la série des Indiana Jones, et faisant de ce film l’un des premiers (le seul ?) « N°3 » d’une série qui soit plus réussi que les épisodes précédents.
    Je précise par ailleurs que je ne suis pas un vrai fan d’Indiana Jones : si j’ai une grande sympathie pour le personnage et des souvenirs émus de bien des scènes de la série, pour les avoir revus récemment j’avoue que j’ai été pas mal déçu par l’humour souvent patapouf et les rebondissements pas toujours passionnants des deux premiers opus (je n’oublie pas pour autant que toutes ces scènes nous paraissent nécessairement aujourd’hui moins percutantes et novatrices du fait même de leur succès : elles ont tellement influencé le cinéma de genre par la suite que toutes les trouvailles formelles et narratives paraissent aujourd’hui d’un classicisme bien morne).
    Je n’attendais donc pas du retour d’Indy autant qu’un fan de base, ce qui faisait de moi sans doute un bon public pour un film tel que celui-là, a priori*.
     
    Mais cette fois, le roussi avait commencé à sentir bien avant la sortie du film.
    Premier mauvais présage : ce titre affreux « Le royaume du crâne de cristal », qui reprend la forme des titres précédents (« Raiders of the Lost Ark », c’est aussi un titre à rallonge, mais ça a une autre gueule !) mais qui semble les pasticher (petite digression : ça me rappelle la sortie de la prélogie (les trois « premiers » épisodes) de la Guerre des Etoiles, quand tout le monde avait hurlé après les titres « La menace fantôme » ou « L’attaque des clones » ; pour le coup, je ne comprenais pas trop la critique ; je trouve le problème bien plus criant ici).
    Le deuxième : le fils caché. Le thème seul donne envie de courir (dans la direction opposée), mais savoir en plus qu’il sera joué par la coqueluche actuelle du ciné ricain, Shia LaBeouf, rend le personnage encore plus irritant par principe.
     
    La terreur se poursuit avec les premières images du film, réalisées en animation si cheap qu’on ne croit même pas à un court-métrage Pixar (et naturellement encore moins au démarrage du film qu’on est venu voir)(je n’ai rien contre les courts-métrages Pixar : c’est juste que cette première image n’a RIEN à voir avec le film qu’on s’attend à voir ; du coup on croit à une petite animation avant le début effectif du film. Ce n’est hélas pas le cas).
    Et ça continue, avec la première séquence du film, pas marrante, pas intrigante, avec des méchants pas intéressants et un mauvais personnage secondaire, où Harrison Ford (qui a mis longtemps à faire son âge), apparaît cette fois vraiment vieux et fatigué, tout voûté et marchant difficilement. Argh ! 
    Arrive heureusement la première scène d’action, et Indy paraît soudain trente ans de moins, il cavale et saute comme à l’époque… mais on a du mal à y croire (du fait qu’on vient de le voir déjà peiner à simplement marcher).
    L’intro du film se termine avec une scène invraisemblable destinée à ancrer cette nouvelle histoire dans sa nouvelle époque… mais qui ne fait qu’éveiller des regrets pour l’ « ancienne » époque, qui était sans doute l’un des ingrédients qui marquait l’ambiance d’Indiana Jones (voir le FBI intervenir dans un Indiana Jones donne l’impression d’assister à une uchronie, déplacée dans un film comme celui-là).
     
    Le début du film est donc passablement déprimant.
    Mais Indiana Jones est un faux solitaire : c’est dans le rapport aux autres personnages qu’il est souvent le plus attachant, dynamique, drôle. Et c’est donc logiquement avec l’arrivée du vrai sidekick de cette histoire qu’on retrouve réellement le ‘goût’ d’Indiana Jones, l’humour, l’action, puis le mystère. Le principe du fils caché est pénible et convenu, la personnalité du personnage pas enthousiasmante, mais la sauce commence à prendre ici, pour une bonne partie du film (très bonnes scènes dans les ruines aztèques, où on a vraiment l’impression de retrouver le héros aventurier de l’Arche Perdue et pas le vieillard abattu du début de film).
     
    Ca se gâchera néanmoins avec le dernier tiers du film, qui s’abîme scène après scène dans un prévisible de plus en plus décevant.
     
    Au final, le film n’est donc pas bon, plombé par un humour patapouf (c’était déjà globalement le cas des précédents épisodes) et trop présent (ça par contre c’était mieux dosé jusque là), des personnages secondaires nullissimes (le fils caché, on a déjà dit ce qu’on en pensait ; l’ « ex-femme » irascible qui a perdu tout son charme (je ne parle pas que des charmes physiques) et qui entraîne avec elle inévitablement les scènes de baisers pas crédibles et le mariage lourdingue qui clôt le film ; l’ami-traître sans charisme, personnalité, ni histoire, et dont on se contrefout royalement…), une intrigue bidon (même si elle colle avec l’époque choisie, ok : moi ce à quoi ça m’a fait penser quand même, c’était « Alien Vs Predator », donc pour une référence c’est un peu triste. En se projetant dans un thème comme celui-là, le film a perdu la singularité de l’ambiance des films d’Indiana Jones : il m’aurait paru plus astucieux de jouer sur cet élément d’atmosphère sans qu’il soit véritablement la clé de toute l’histoire (une fausse piste, quoi… alors qu’ici les personnages découvrent 1 heure et quart après les spectateurs l’explication de toute l’histoire : c’est est réaliste du point de vue des personnages, mais ça contraint forcément le spectateur à se demander si on ne se fout pas de sa gueule). Avoir choisi d’aller jusqu’au bout de ce thème hyper-prévisible et trop vu rend le film malheureusement ridicule et surtout poussiéreux).    
    A noter : on n’échappera peut-être pas à un « Henri Jones III », la scène de la fin le laissant craindre. Bon courage à Shia LaBeouf pour reprendre le fouet et le chapeau, là où Harrison Ford lui-même n’a pas pu se montrer à la hauteur.
     
    *et en fait pas du tout, au contraire, puisque le film a été conçu, comme me le rappelait Pierre avec à-propos, POUR les fans, donc avec moult clins d’œil et auto-références ; et là en adoptant le point de vue du fan, les références gâchant toute l’authenticité du film (qui adopte du coup à son propre égard un regard méta- , donc 2nd degré, plus cynique, alors que la série est très premier degré et bon enfant) je crois que le contrat est encore moins rempli. 

     


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  • On garde le même principe: vous n'avez a priori aucune raison de vouloir lire ce qui suit, et si vous le faites, sachez que vous risquez de vous gâcher la lecture des chapitres résumés ici.

    Je reporte ici simplement pour moi, le synopsis chapitre par chapitre du Livre V de la saga Trône de Fer, histoire de pouvoir me remémorer rapidement ce que j'ai lu dans les pages précédentes; j'ai par contre décidé de tout condenser dans un article unique que j'éditerai au fur et à mesure, pour ne pas prendre une place sur la page d'accueil qui devrait être consacrée à des articles plus intéressants.

    Chapitre 1: Catelyn retrouve Hautjardin et apprend avec surprise qu'Edmure a brillamment repoussé l'ennemi, y compris le détestable Sandor Clegane, ce qui fait toujours plaisir.

    Chapitre 2: pendant ce temps, le rêve de Jojen Reed se concrétise alors que Theon, a la tête d'une ridicule escouade de 20 Fers-Nés, s'empare de Winterfell totalement désarmé. Bran est contraint à reconnaître la victoire de Theon pour sauver la vie de ses serviteurs.

    Chapitre 3: Très sympathique chapitre, consacré à Arya, que j'aime décidément beaucoup, avec notamment une scène excellente entre elle et Jaqen H'gar où elle lui donne le nom de la troisième personne qu'elle veut le voir tuer. Arya utilise Jaqen pour faire libérer une garnison de prisonniers amenés à Harrenhal déserté par l'essentiel des forces Lannister: les hommes de Roose Bolton se rendent maîtres de la forteresse maudite avec également l'aide inattendue de Varshé Hèvre et ses braves compaings, mercenaires qui retournent facilement leur veste, semble-t-il. Jaqen utilise la magie pour transformer son apparence et remet une pièce à Arya, qu'elle pourra utiliser pour faire à nouveau appel à lui dans le futur. Le personnage est très intéressant et sympathique, je pense qu'on en a pas fini avec lui et c'est tant mieux :) 

    Chapitre 4: je n'aime pas Daenerys, et son histoire détonne trop par rapport à l'ambiance du reste de l'intrigue; il arrive quand même que je sois agréablement surpris par certains des chapitres la mettant en scène (la fin de Drogo était très réussie) mais en général, tout ce qui la concerne ne m'intéresse guère. Là, en plus, je me suis fait la promesse de ne plus continuer à lire quand je tombe de sommeil, parce que ça rend l'histoire très confuse. Pour le coup, ça a plutôt servi le chapitre, qui voit Daenerys pénétrer le sanctuaire des Non-Mourants, qui est l'occasion d'une scène assez onirique et parfois bien rendue dans son inquiétante étrangeté. A la fin, elle parvient à s'enfuir après avoir failli être vampirisée, et ayant appris qu'elle devrait être trahie trois fois (j'avoue que je ne suis pas bien sûr d'avoir compris ce qu'elle était censée avoir appris, sinon que les Sangs-coureurs ont raison de se méfier comme de la peste des magiciens, même si la destinée de Daenerys lui permet de les confronter et de leur survivre à chaque fois). [post-edit: trois trahisons: l'une pour le sang, l'une pour l'or, l'une pour l'amour]

    Chapitre 5 : chapitre relativement ‘bouche-trou’, qui décrit simplement les préparatifs de Port-Réal en vue de la bataille qui se profile contre les armées de Stannis : les Lannister ont énormément d’hommes, mais peu sont fiables et loyaux ; la magie semble gagner en puissance… au moins par rapport aux autres chapitres qui servent juste à raconter une étape de la vie quotidienne d’un perso, celui-ci étant consacré à Thyrion, on y trouve des piques et de l’esprit, ce qui est toujours sympathique.

    Chapitre 6 : Bran et Rickon se sont enfuis de Winterfell avec Osha, Hodor et les Loups. Theon part sur leurs traces avec quelques hommes, terrifié à l’idée de ne pas leur remettre la main dessus avant que sa sœur ne vienne renforcer sa position, ce qui rendrait sa prise dérisoire et le ferait passer une fois de plus pour un bouffon. A la fin du chapitre, Schlingue semble avoir compris où ils peuvent s’être cachés, grâce à un indice (une broche à tête de loup jais et argent) auquel je n’ai rien compris.

    Chapitre 7 : Jon escalade une montagne abrupte avec un Frère Noir pour liquider des sentinelles Sauvageonnes perchées au-dessus du passage que doivent emprunter les hommes de Mimain. Jon décide de d'abord capturer, puis laisser la vie sauve à l'un des vigies, une jeune femme nommée Ygrid. 

    Chapitre 8 : Sansa se désespère de ne pouvoir s'échapper avec le chevalier ivrogne. Entretien avec Le Limier qui remet en lumière sa cruauté féroce, qu'on avait un peu tendance à oublier vu qu'il se comporte toujours en vrai chevalier avec Sansa, et rappelle qu'il ne s'agit pas d'un personnage sympathique. Sansa a ses premières règles et Cersei (qui se montre plus étonnament humaine avec elle qu'avec la plupart des autres personnages) en est informée. L'armée de Stannis est aux portes de Port-Réal et les échaufourrées commencent.

    Chapitre 9 : Et voilà, j'ai encore lu en étant KO et je ne me souviens pratiquement plus de rien... Jon rêve d'images sans doute envoyées par Bran (ou alors lui aussi a un don de prémonition nocturne et/ou un lien métempsychique avec son loup). D'étranges oiseaux gigantesques servent de vigies pour les sauvageons, et marchent à leurs côtés des géants montés sur des mammouths. 

    Chapitre 10 : Tyrion est reçu par sa sœur, qui pense le tenir dans sa main parce qu’elle a réussi à capturer sa pute… mais Tyrion retourne la situation en la menaçant de faire à Tommen les mêmes sévices qui lui seraient infligés : il le fait le cœur d’autant plus léger que les précautions prises avec Varys ont porté leurs fruits puisque les hommes de Cersei ont capturé la mauvaise pute, celle qui tenait le bordel dans lequel se trouvait le passage secret qui permettait à Tyrion de retrouver Shae, qui est, elle, toujours en liberté dans le château.

     Chapitre 11 : Catelyn, qui a appris la nouvelle de la mort de Bran et Rickon, va trouver Jaime dans sa geôle de Hautjardin ; elle lui révèle l’état de progression du conflit en échange de confirmations sur sa responsabilité dans l’accident de Bran et sa paternité des enfants de Cersei, mais l’innocence des Lannister dans la tentative d’assassinat qui s’ensuivit. Jaime se montrant de plus en plus insultant l’alcool aidant, Catelyn demande à Brienne de lui donner son épée… cliffhanger, à suivre.
     
    Chapitre 12 : Theon est raillé par Asha, venue le retrouver à Winterfell avec à peine 20 hommes au lieu de l’armée de renfort attendue: malgré l’impossibilité qu’il aura de défendre sa prise, Theon choisit de rester malgré tout. Il est violemment tourmenté par la culpabilité : les chapitres précédents laissent croire que Bran et Rickon ont été capturés et tués, mais quelque chose cloche visiblement, puisque Theon a assassiné lui-même les hommes qui ont participé avec lui à la capture (à part Schlingue). On comprend finalement l’astuce de la fin du chapitre 6 : ce sont les fils d’un meunier que Theon a assassiné à la place, pour couvrir son incapacité à reprendre ses prisonniers.
    Bon chapitre, quoi que je trouve un peu invraisemblable que Theon puisse penser que cette ruse puisse lui permettre de s’en tirer bien longtemps : les enfants Stark finiront nécessairement par ressurgir.
     
    Chapitre 13: montée de la tension à Port-Réal, où les combats commencent. La Reine Cersei a rassemblé les nobles dans la salle du Bal et y dîne avec Sansa tandis que les autres dignitaires sont en prière au temple. Les espoirs sont minces.
     
    Chapitre 14: récit du début de la bataille depuis le navire de Davos, qui sent le coup fourré mais ne peut rien faire contre. Le feu grégois s'abat sur la flotte Barathéon, emprisonnée par les chaînes que Tyrion faisait construire en préparation de l'assaut. La quasi intégralité des navires sont détruits, les Lannister y sacrifient aussi une partie de leurs propres navires pour la réussite du piège.
     
    Chapitre 15: Tyrion dirige les opérations depuis le haut des créneaux. Une intervention aux portes de la ville est nécessaire pour empêcher qu'elles soient enfoncées par les forces de Stannis, mais le Limier est en pleine crise à cause des flammes qui rongent la ville, et refuse de bouger. C'est donc le nain qui va lui-même lancer la contre-charge, à la surprise de tous.
     
    Chapitre 16: retour à la salle de Bal de la Reine, où Cersei se confie à Sansa, et finit par lui révéler que si le Donjon Rouge devait tomber, Ser Ilyn Payne était chargé de les tuer toutes les deux...
     
    Chapitre 17: Tyrion, dans le feu de l'action, se révèle -y compris à lui-même- un autre homme. Il mène avec brio la contre-attaque sur le bélier et pousse plus avant l'offensive, entraînant l'enthousiasme des hommes qui l'ont suivi. Les épaves des bateaux dans la Néra ont finit par former un pont que les hommes de Stannis commencent à franchir: c'est là qu'il va porter l'assaut, mais se retrouve vaincu par l'instabilité du terrain. Alors qu'épuisé, il se voit trahi par Ser Mandon Moore, qui tente de l'assassiner pour une raison inconnue, il est sauvé in extremis par son écuyer Podrick Payne, qui projete l'assassin à l'eau.
     
    Chapitre 18: La bataille semble perdue pour les Lannister. Cersei ayant ordonné que son fils soit ramené à une position moins exposée, toute une partie de leur armée s'est débandée. Tous commencent à fuir le château, mais Sansa, remarquablement, parvient à rassurer les nobles malgré le départ de la Reine. Elle finit par s'enfuir néanmoins à son tour et regagne sa chambre... où l'attend le Limier, qui rendu fou par sa pyrophobie et le vin qu'il a bu pour se calmer s'apprête à la violer. Elle lui chante alors une chanson douce qui lui fait retrouver la tendresse surprenante qu'il éprouve pour elle, et il s'enfuit en déchirant son manteau blanc, signe qu'il quitte le service des Lannister. le chapitre se clôt sur l'arrivée de Ser Dontos, qui apprend à Sansa que les Barathéon, de façon inespérée, ont fait retraite! L'armée raccolée par Littelinger depuis Hautjardin et les chevaliers qui ont refusé de rallier Stannis après la mort de Renly ont attaqué par derrière les assiégeurs.
     
    Chapitre 19: Comme un cheveu sur la soupe, pour changer, retour sur Daenerys, qui, en quête sur le port de Qarth d'une flotte pour regagner Westeros, manque de se faire assassiner et est sauvé par deux personnages, le fort Belwas et le vieux Arstan, qui ont été engagés par l'inattendu Illyrio pour permettre le retour de Daenerys, qui a enfin la flotte qu'elle recherchait tant.  
     
    Chapitre 20: Roose Bolton ayant décidé de quitter Harrenhal pour regagner le nord, il entend laisser la forteresse à Varshé Hevre, Arya choisit de s'échapper avant le transfert, les Braves Compaings étant des fous sanguinaires imprévisibles. Elle s'enfuit donc dans la nuit avec Gendry et Tourte, prévoyant de gagner Vivesaigues.
     
    Chapitre 21: A Port-Real, Tywin Lannister prend les rênes du pouvoir, récupérant le titre de Main et de régent. Joffrey, désormais engagé à Maergery Tyrell, se défait de ses fiançailles avec Sansa, trop heureuse de ce soulagement bien qu'elle reste l'otage des Lannister. Ser Boros remet à Sansa un cadeau en pierre d'Asshai... clairement un objet compromettant mais qui n'est pas présenté comme tel pour l'instant, mais comme un objet magique, la "justice, la vengeance de son père". 
     
    Chapitre 22: Theon Greyjoy est aux abois. Il n'a plus que 17 hommes exactement, et se pressent à ses portes les hommes de Ser Rodrik. Il gagne du temps avec un stratagème ignoble (menaçant la vie de la fille de Rodrik, qui n'aura pourtant pas d'autre choix que d'attaquer, par devoir). Le Mestre Luwin tente de le raisonner, et lui propose la seule solution qui semble possible: prendre le noir et rejoindre la Garde de Nuit. Theon parait séduit et est sur le point d'accepter quand... une armée vient par surprise et défait l'armée pourtant conséquente de Rodrik. C'est Schlingue qui est à la tête de cette armée, et qui révèle à Théon qu'il est en vérité le bâtard Ramsay Bolton, une autre crapule de Fort-Terreur: il prend Winterfell et brûle la place, avec Theon à l'intérieur... 

    Chapitre 23: Tyrion se réveille, défiguré et drogué, mais à l'abri à Port-Réal. Il comprend qu'il est gardé dans un état léthargique et vulnérable et prend les choses en main malgré son état, faisant de Podrick Payne son acolyte pour lui permettre de se tirer de ce piège. Il lui fait appeler Bronn pour récupérer sa garde personnelle.

    Chapitre 24: Jon est isolé avec Qhorin Mimain, après que leur détachement entier aie fini en lambeaux, harcelé par les zomans sauvageons (l'aigle qui les traque est l'âme de l'un des éclaireurs qu'il a tué précédemment). Mimain lui donne l'ordre de se rendre soi-disant aux sauvageons pour les infiltrer: Jon doit tuer Mimain devant les sauvageons pour gagner leur confiance, et Ygrid, la sauvageonne qu'il a épargné plus tôt, lui permet de s'en sortir.

    Chapitre 25: retour sur Bran et les échappés de Winterfell, qui s'étaient en vérité simplement retranchés dans la crypte de la forteresse, et y sont restés cachés de longues journées. Bran a définitivement ouvert son 3e oeil et peut donc plus facilement voir au travers d'Eté; il en oublie néanmoins de plus en plus sa nature originale. Le groupe finit par ressortir pour découvrir Winterfell brisé par l'incendie. Sur les conseils de Mestre Luwin, retrouvé mourant, ils se séparent en deux groupes, Bran avec Hodor, Jojen et Mirra; Rickon avec Osha.

    Fin du Livre V


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  • Louise Bourgeois et sa fameuse "Fillette"... photo de Mapplethorpe

    Attention, billet polémique qui pourra facilement être taxé de réactionnaire ou de ras-du-front...

    Il y a des oeuvres, et des artistes, qui gagnent à être présentés, expliqués, décryptés. C'est même souvent le cas, et moins on est pointu en art, plus les éclaircissement sous souvent nécessaires.

    Cette expo permet de comprendre qu'avec Louise Bourgeois, c'est résolument le contraire. Ayant déjà entendu l'artiste parler (des interviews non formelles), j'avais l'impression qu'elle n'était pas loin de la sénilité, ce qui était dommage, mais naturellement pas condamnable. Là, à moins que tous les textes de l'expo n'aient été rédigés à partir de ses déclarations récentes, il apparaît qu'en fait LB n'est pas retombée en enfance du fait de son grand âge: elle ne l'a simplement jamais quitté. Ce qui peut chez certains susciter une certaine admiration (un force imaginaire intacte!) est ici franchement affligeant.

    Sans connaître l'artiste en tant que femme, je n'appréciais pas toutes ses oeuvres, mais j'en trouvais plusieurs réellement réussies et je croyais bien aimer Louise Bourgeois. Et l'impression se trouve confirmée en fait avec plusieurs des pièces de l'exposition qui se tient au Centre Georges Pompidou du 5 mars au 2 juin 2008, qui possèdent toujours une qualité esthétique ou une capacité évocatrice enthousiasmantes, intriguantes voire inquiétantes. Mais en vérité, grâce aux éclairages donnés par les textes qui accompagnent les oeuvres, on apprend que le discours de l'artiste est fondamentalement bidon ("la peur c'est le passé, il faut être capable d'avancer pour vivre dans le présent") et gnan-gnan (cette jambe en bois déstabilisante qui flotte, suspendue dans la cage en fer de "Passage dangereux" c'est... le souvenir de la soeur Henriette qui boite... ) (et les chaises percées suspendues au grillage, à proximité d'une balançoire et d'une chaise électrique: la réminiscence de l'atelier du père; les araignées, c'est sa maman, parce qu'elle était gentille et protectrice ).

    "Passage dangereux"

    A ce régime-là, je préfère franchement rester dans le mystère de la création et imaginer mes propres interprétations à partir des oeuvres, plutôt qu'on m'explique des trucs aussi tartes et anti-évocateurs. En sortant de l'exposition, qui insiste lourdement sur la dimension nombriliste pardon, autobiographique de l'oeuvre de LB, j'avais l'impression d'avoir assisté à l'exposition des dessins d'une petite fille à qui on avait répondu un jour que, oui, son dessin était très joli, mais à qui on n'avait jamais cessé de donner des encouragements, même quand la maturité aurait requis une approche un poil plus exigeante de l'oeuvre. Alors, Louise Bourgeois: artiste naïve?

    Je ne sais pas si c'est l'expo qui donne cette impression à tort, ou si c'est vraiment le fond de son oeuvre, mais au final je n'aime plus Louise Bourgeois, et mon sentiment est que ses meilleures pièces sont faites malgré elle. Bah, après tout, c'est sans doute ça qu'on appelle l'inspiration...

    L'araignée (1997)


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  • Et voilà le premier article à propos d'un spectacle de danse, parce qu'après tout, se souvenir c'est bien, mais élargir ses horizons ça vaut le coup aussi (et ça permet de varier les souvenirs...)

    Donc. La Maison de Bernarda de Mats Ek. Une chorégraphie de 1978 d'après une pièce du même nom de Garcia Lorca. L'intrigue en un mot : une vilaine veuve terrorise ses cinq filles ainsi que sa servante, les empêchant de s'épanouir, notamment sexuellement. Chacune essaie de s'émanciper... mais ça finit un peu mal quand même. Le sujet est extrêmement bien traité du point de vue chorégraphique et scénique. Les mouvements, affranchis des conventions classiques qui n'acceptent que les gestes majestueux et figés, illustrent de manière poignante les émotions des personnages et les tensions installées entre eux. Les corps pleins de désir tremblent, les êtres soumis s'avachissent, les jeunes femmes hésitantes s'étirent avec langueur ou virevoltent avec une légèreté temporairement gagnée. Dans sa folie castratrice, la mère autoritaire (interprétée par un homme) s'offre un pas de deux avec le christ qu'elle a décroché de sa croix... il parait que la pièce n'a pas été très bien reçue en Espagne lors de sa première représentation... nous, on a beaucoup apprécié!

    Ici, comme dans de nombreux spectacles de Mats Ek, on retrouve une vision dansée de la femme originale et quasi féministe. Loin des clichés d'une figure affadie par le filtre des conventions sociales, la femme exprime avec tout son corps ses désirs, ses souffrances et ses doutes. C'est également dans la représentation du couple que le chorégraphe excelle: dans cette pièce, les premiers ébats d'un couple sont dansés en silence devant un gigantesque lit dressé en décor de fond.

    La seconde pièce est un peu plus difficile d'accès (lire :"on n'a pas tout compris mais on va quand même dire des choses très intelligentes à son propos!). Pas vraiment de cadre narratif. Un ensemble de représentation des rapports humains modernes et des relations de couple. Mouvements et jeux scéniques toujours évocateurs et émouvants, par contre la musique est horrible...

    Pour vous donner envie, quelques vidéos sur ce site:
    www.operadeparis.fr/Accueil/Actualite.asp

    bon, pour finir, ALLEZ voir des spectacles de danse : c'est beau, c'est émouvant, c'est une expression originale... et c'est pas cher! oui, oui, l'opéra garnier vous ouvre ses portes pour une dizaine d'euros. D'autres salles, comme le théâtre de la ville en font autant. Et sinon pour les radins (ou ceux qui hésitent à sacrifier deux places de ciné) le 14 juillet, un (très bon) spectacle de Carolyn Carlson, Signes, est représenté gratuitement à l'opéra bastille.


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